Ce judi 13 octobre, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, a fait étape à Sète avant de rejoindre Montpellier.
En route pour Montpellier pour présenter la réforme des services universitaires de santé (SSU), la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, a profité de ce jeudi matin pour visiter la plateforme méditerranéenne de recherche expérimentale sur les écosystèmes marins (MEDIMEER), située à Sète, au bout du quai de la Daurade.
Au programme : découverte de l’Observatoire de recherche montpelliérain de l’environnement (OREME) – école interne à l’Université – et des ateliers organisés ici, dans le cadre de la Fête de la science, en direction des élèves de primaire.
Visite officielle
Premiers pas au sous-sol, où le jeune technicien en aquaculture Mathéo manipule des flacons. « Qu’est-ce qui vous a poussé à vous insérer professionnellement ?« , lui demande la ministre. »Après mon diplôme, je suis resté dans l’entreprise« , répond cet ancien étudiant stagiaire de la structure. »Bravo, bel exemple ! » a déclaré Sylvie Retailleau.
À l’étage, le directeur de l’OREME, Eric Servat, présente l’action à la fois scientifique, culturelle et pédagogique de cette plateforme et introduit la Fête de la science dont le thème, cette année, est le changement climatique.
« Cette journée commence sur le terrain avec l’écologie au cœur de l’enseignement. La ministre est une grande technicienne, ouverte à l’expérimentation et à l’hybridation public-privé. On est dans la transition pragmatique», se réjouit Laurence Magne, vice-présidente de Sète agglopôle méditerranée et déléguée à l’enseignement supérieur.
Au passage devant une classe d’étudiants-chercheurs, ministre et élus poursuivent leur chemin sous les regards étonnés des jeunes scientifiques. « La discussion avec les étudiants se fera cet après midi« , a expliqué Sophie Béjean, recteur de l’académie de Montpellier.
Pendant ce temps, les élèves de plusieurs écoles sétoises jouent aux apprentis chercheurs tout en s’interrogeant sur les impacts du changement climatique sur l’eau douce et salée.
Présentation de la réforme
La ministre Sylvie Retailleau a ensuite pris la direction de Montpellier afin d’y présenter la réforme des SSU. Elle s’inscrit dans un contexte où la détresse psychique des étudiants est en nette augmentation depuis le début de la pandamiie. Entre anxiété de la fin du mois et celle de la fin du monde. Reste, nomamente, à savoir en quoi cette réforme va améliorer concrètement la prise en charge des souffrances psychologiques des étudiants.