Elle a eu lieu dimanche 21 août à l’occasion de l’ouverture de la chasse au gibier d’eau.
Dès 5h30, dimanche 21 août, six agents de la police de l’environnement dépendant de multiples services (gardes du littoral et Office français de la biodiversité) ainsi que deux gardes-chasses particulières ont mené une opération de police de l’ environnement sur les sites protégés des salines de Villeneuve et de l’étang de Vic-la-Gardiole à l’occasion de l’ouverture de la chasse au gibier d’eau. Leur mission : veiller au bon fonctionnement de l’activité cynégétique sur les sites du Conservatoire du littoral. « Cette opération de contrôle a lieu tous les ans. La police de la chasse est présente sur les lieux de chasse mais elle renforce son action sur les sites protégés, précise Laurie Pescayre du service des espaces naturels et agricoles de Sète agglopôle Méditerranée. Ces terrains ont une grande valeur pour la biodiversité de même que leurs paysages. On met donc des règles pour qu’il y ait des activités plus cadrées. »
Le plomb est interdit
Au total, 26 chasseurs ont été contrôlés. Les agents watchulent à plusieurs éléments : présentation de justificatifs individuels (permis de chasse et validation annuelle, carte de sociétaire et assurance), munitions utilisées, espèces d’oiseaux chassés et quantité de prises par chasseur.
Pour la majorité des chasseurs, le contrôle s’est avéré conforme. Deux infractions ont néanmoins été relevées : l’une à hauteur de 135 € pour chasser avec munition interdite en zone humide c’est-à-dire le plomb et une contravention pour chasser en marais asséché. Conformément au code de l’environnement, la chasse au gibier d’eau doit, en effet, se pratiquer à proximité de la nappe d’eau et dans les marais qui ne sont pas asséchés.
En quoi consistait cette chasse ? Son principe est de surprendre le gibier posé sur des digues. « Les canards n’occupent pas le même espace. Ils bougent aux différents moments de la journée ce qui fait que les chasseurs ne sont pas toujours présents. Il ya certains jours où il n’y a personne sur le ou les sites » La poursuite de Laurie Pescayre.
Au cours de cette matinée, les agents ont vérifié plusieurs éléments. « Les chasseurs n’ont pas le droit d’utiliser le plomb parce que c’est polluant. Ils doivent avoir sur eux leur permis de chasse. Il y a un nombre de canards précis par personne et certaines espèces ne doivent pas être chassées. Leur mais également est de s’assurer que ces espèces protégées ne soient pas chassées. »
Cette tournée a également été l’occasion de guarder aux autres usages et au respect de la réglementation de ces sites naturels protégés. Les équipes ont ainsi procédé à deux contrôles pêches de loisir maritime, une verbalisation pour le stationnement d’un véhicule terrestre à moteur en espace naturel ainsi qu’à plusieurs sensibilisations du public.
Véhicules à moteur, chiens… des missions variées
En plus de guarder à la protection de l’environnement et au bon droulement de la chasse au gibier d’eau, la police de l’environnement mène des opérations de prévention. « On effectue également des tournées sur tous les usages que ce soit pour la pêche maritime, les véhicules terrestres interdits comme les voitures ou les camping-cars. A la mi-août et fin septembre, on s’assure que les chiens sont tenus en laisse sur les plages. Cela permet de protéger certains oiseaux marins qui ont leurs nids et qui ne doivent pas être dérangés. » L’office français de la biodiversité gère tout ce qui se rapporte à l’eau, à la faune et à la flore des espaces naturels, la chasse ainsi que la pêche. C’est également cet organisme qui gère l’examen ainsi que la délivrance du permis de chasse.