Chaque dimanche, le poufre de Sète dévoile ce qu’il a pu remarquer dans ses petits carnets au cours de la semaine écoulée. Son observation des gens et des Sétois en particulier l’inspire…
Plus jeune, caché dans les rochers au fond de la Méditerranée, ce poufre a souvent fait ce rêve étrange et pénétrant de parler une langue universelle, qu’il aime et qu’il aime. Une langue qui n’est pas la sienne, si c’est une autre langue, et qui lui permet d’appréhender le monde sereinement.
Ensuite, appuyez sur le donna les gens. Et leur langue. Passionnément, il crut un instant que son rêve se réalisait. Entre humour et subtilité. Mais très vite, il est déçu. Notant que de nombreuses personnes utilisent des mots principalement en termes de conflits, de malentendus volontaires et d’autres renvois.
Le début de cette année lui donne encore l’exemple. Celui qui aime jouer avec les mots et les sens, qui sait qu’ils peuvent décorer la réalité, s’en amuser ou la définir strictement. Celui qui aime compter le nombre de pas différents qu’on peut leur donner et les variations selon le contexte.
commercialisation
Le poufre vient d’être vérifié en entendant les Sétois révéler un nouveau nom : « Archipel de Thau ». Le poufre est lu depuis Repas gratuit qu’il s’agit d’une nouvelle marque créée pour regrouper les offices de tourisme de Sète agglopôle Méditerranée, situés autour de l’Etang de Thau. Ainsi, le nom 100% marketing devait faire rêver les touristes et les convaincre de venir passer leurs vacances partout dans ce but. Force est de constater que nous sommes loin de l’essentiel, de toute réalité géographique ou d’une volonté de renommer des lieux historiques. C’est de la publicité, en trois mots.
Crime de bail-majesté
Crime de lèse-majesté pour certaines personnes. archipel? le mot est « abusé », « inapproprié ». L’expression « pas français ». « Géographiquement, c’est un port et rien d’autre. » « C’est un lagon et pas un étang, surtout pas un archipel ». « Nom complètement incorrect », « copie excessive et sale », « bling bling ». Et ce sont les bobos accusés, sans parler de « perte totale d’authenticité ». « Tout y va en rebondissements, notre histoire, notre culture, notre convivialité », l’âme de Sète se dilue ».
Bref, la métaphore marketing ne convainc pas les locaux. Le poufre attend maintenant la réponse des touristes. Parce que ce langage est, en fait, centré sur eux.