Aller au contenu
Accueil » Actualité » « Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique »: censure, exclusion… que risque Grégoire de Fournas, le député RN accusé de racisme ?

« Qu’il(s) retourne(nt) en Afrique »: censure, exclusion… que risque Grégoire de Fournas, le député RN accusé de racisme ?

Un député du Rassemblement national a provoqué l’indignation jeudi à l’Assemblée nationale pour des propositions jugées racistes tenues au sein de l’hémicycle.

Un député du Rassemblement national a provocateur l’indignation jeudi à l’Assemblée nationale, lors de la séance des questions au gouvernement, pour des propositions jugées racistes tenues au sein de l’hémicycle. « Qu’il retourne en Afrique » ous « Qu’ils retournent en Afrique »lancée par le député RN Grégoire de Fournas alors que le député du Val d’Oise Carlos Martens Bilongo interpellait le gouvernement sur la politique d’aide aux migrants.

Le député de Gironde Grégoire de Fournas qui a déclaré que ses propos ne visaient pas le député LFI mais les migrants bloqués en mer Méditerranée, dénonçant une « manipulation » de LFI et estimant qu’il n’avait pas à prononcer d’excuses.

Quelles sanctions encouragent le député RN Grégoire de Fournas ?

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a annoncé mercredi une réunion du bureau de l’Assemblée, « seul organe compétent pour décider de sanctions plus importantes que le rappel à l’ordre, pour qu’il se prononce sur les faits qui se sont produits dans notre hémicycle ».

« Nous allons demander la sanction la plus forte, c’est-à-dire l’exclusion pour plusieurs mois de ce député », a prévenu Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée. Dans un communiqué, l’alliance de gauche Nupes a demande la plus haute sanction par le règlement de l’Assemblée nationale, à savoir la censure avec exclusion.

Mais alors que risque-t-il ? Selon vos informations Parisien, deux possibilités s’offrent au bureau de l’Assemblée nationale en charge de statueur sur cette affaire. Soit la « simple censure »une privation pendante un mois de la moitie de son indemnité parlementaire, soit la « censure avec exclusion temporaire »c’est-à-dire la privation pendant deux mois de la moitié de l’indemnité accordée au député avec interdiction de prendre part aux travaux de l’Assemblée et de réparation au Palais Bourbon pendant quinze jours.

À lire également  Cosquer Méditerranée : 10 000 visas du week-end d'ouverture

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *