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Pyrénées-Orientales : le phare de l’ours du Cap Bear accessible aux visiteurs d’ici 2024

La commune des Albères Côte Vermeille Illibéris a lancé un programme de promotion culturelle et touristique sur le Cap Ours, et le phare devrait être ouvert au public pour la première fois. Plus de trois millions seront investis dans ce projet qui mettra en valeur non seulement cet emblème du patrimoine maritime mais aussi les sentiers pédestres qui accueillent chaque année plus de 60 000 promeneurs.

C’est l’un des plus beaux sites du département qui sera dévoilé au public d’ici fin 2023 qui a trouvé jusqu’à présent le huis clos. Le phare du Cap Ours, surplombant la Méditerranée, Port-Vendres et Paulilles, va recevoir une seconde vie à l’initiative de la communauté communale des Albères Côte Vermeille Illibéris. Ce projet, d’environ 3,2 millions d’euros, doit permettre de reconquérir intégralement le site au sommet de ce monument.

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L’enquête publique sur ces travaux d’aménagement culturel et touristique débutera le 7 février avant l’autorisation ministérielle d’autorisation d’aménagement en mai, et le chantier pourrait débuter en septembre 2022 et s’achever en décembre de l’année prochaine. Le projet comporte plusieurs couches.

Phare visitant la Méditerranée uniquement

Tout d’abord, la réhabilitation et la préservation du phare, un édifice sain toujours en activité mais partiellement entretenu bien qu’il soit classé depuis 2012 au titre des monuments historiques. Il s’agira de trouver un site ouvert aux visiteurs. La France est ainsi le seul phare accessible au grand public en Méditerranée. Les interventions sur le bâtiment permettront de conserver ses dispositions d’origine.

En contrebas du phare, les bâtiments annexes seront également inscrits aux Monuments Historiques.
Nicolas Parent – Nicolas Parent

Les bâtiments attenants juste en dessous, eux aussi inscrits aux Monuments Historiques, seront restaurés lors de la création d’une buvette pour l’accueil qualitatif du public dans le bâtiment le plus au sud. Du matériel d’interprétation extérieur sera également installé. L’entrée du site sera donc mieux mise en valeur pour réduire l’empreinte de la voirie. Les locaux seront équipés de sanitaires, d’une pergola et d’un jardin horticole.

A noter que vestiges de la Seconde Guerre mondiale, les blockhaus seront détruits à perte de vue mais pas totalement supprimés tant ils contribuent à l’équilibre du versant local.

Pendant la saison estivale, la conduite en voiture ne sera plus possible. Une barrière de reconnaissance des plaques sera implantée à La Redoute. Aux Tamarins, un chemin piétonnier sera créé pour identifier l’entrée du site. Le premier parking se trouvera côté Port-vendeur. Il y aura également un accueil du public et une billetterie. C’est là qu’une navette doit circuler pour permettre l’accès au site aux personnes à mobilité réduite. Les points de départ des randonnées seront mis en évidence. Les différents chemins seront mieux balisés et illustrés, et les chemins « indésirables » seront détruits car ils détériorent les espaces naturels.

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