Les promoteurs de projets d’éoliennes flottantes en Méditerranée, comme l’État et RTE (réseau de transport d’électricité), ont un délai court pour répondre aux 30 propositions du public et aux 29 recommandations de la commission spéciale du débat public. et ce, avant le lancement du processus concurrentiel.
Dans un contexte où « les oppositions se racontent » S’agissant de l’implantation de sites industriels éoliens flottants en mer mais où de nombreuses interrogations se posent à l’issue du débat public, l’Etat et RTE, porteurs de projets, disposent d’un petit quart pour répondre aux questions et propositions des citoyens adoptés qui participent à la consultation et aussi dans les recommandations de la CPDP qui rejoint désormais la commission nationale du débat public présidée par Chantal Jouanno.
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Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 6 janvier au Club de la Presse de Montpellier et par visioconférence, les principaux enjeux soulevés par la consultation citoyenne ont été évoqués : l’impact environnemental, le calendrier (car les participants aiment tirer les leçons des projets pilotes avant de lancer la phase industrielle), la future gouvernance si un ou plusieurs parcs sont créés à terme, les sites qui seront in fine retenus pour l’implantation de fermes industrielles (7 zones potentielles et défavorables à ce jour au dossier)…
La parenthèse du débat public se clôturera au grand public le mardi 11 janvier lors d’une réunion finale (en ligne) qui se déroulera à 17h30 et sera accessible à toute personne souhaitant accéder au site. eos.debatpublic.fr.
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