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Pour 2022, le Club de la croisière garde le cap sur la transition écologique

Les croix toujours plus vertes. C’est l’objectif que conserver Jean-François Suhas, répétiteur pour le Club du Cross Club Marseille Provencepour ce nouveau mandat. «Cela fait dix ans que nous travaillons sur la transition écologique, nous n’avons pas attendu. Nous allons poursuivre dans cette logique » at-il rappelé à l’occasion d’une conférence de presse jeudi 10 mars, à la Tour La Marseillaise. A ses côtés, Herve Martel, président du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) et vice-président du Club de la croisière, Léa Loriquet Venturagénéral maritime de l’Union maritime et fluviale (UMF) et enfin Julien Massonidirecteur de terminaison de croisière.

50 millions d’euros d’investissement pour l’électrification des quais

«Ce que fait Marseille en termes de transition énergétique est unique dans le monde» poursuit Jean-François Suhas. Il évoque notamment la Charte bleue introduit en novembre 2019 et aujourd’hui signé avec treize armateurs (couvrant 97 % des passagers), qui fait actuellement l’objet d’une révision par les services de l’État, les collectivités et les acteurs de la place pour une version plus contraignante, qui sera dévoilée en octobre prochain à l’occasion du «Sommet Bleu Maritime».

« Le port de Marseille est un réflexe en matière d’électrification à quai. A horizon 2030, tous les navires y seront connectés »

Jean-François Suhas, président du Cross Club Marseille Provence

Jean-François Suhas évoque aussi l’accueil de plus en plus de bateaux carburant au gaz naturel liquéfié (GNL), à l’instar du Cosa Toscana, qui a fait escale à Marseille le 6 mars dernier, d’autant que le port a récemment renforcé son offre de soutage en GNL. Enfin, il souligne la démarche d’électrification des quaissoutenue par la Région Sud, et qui représente un investissement de 50 millions d’euros pour le port de Marseille Fos. « Le port de Marseille est considéré comme une référence à un raccordement électrique avec quai. A horizon 2030, nous visons cette connexion à quai pour tous les navires »projette le président du Club de la croisière.

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Jean-François Suhas à l’escasion de l’escale inaugurale du Costa Toscana (Costa Croisières), bateau propulsé au GNL, à Marseille, le 6 mars dernier (crédit : Club de la croisière Marseille Provence)

Un bon démarrage 2022 : la croisière s’amuse à nouveau

Cette volonté d’accélérer sur la transition écologique est portée par un quasi quasi à la normale du trafic des bateaux de croisièrefortement touché par la crise sanitaire. «Depuis le début de l’année, nous avons réfléchi 50 000 croisés et une cinquantaine de navires en escalade » Énumère Julien Massoni. Un très bon démarrage pour la saison, qui s’aligne avec les chiffres de 2019. Le club entrevoit 1,8 million de passagers cumulés depuis Marseille en 2022 et attends avec impatience le retour des navires américains, notamment le Merveille des mersqui ne s’intensifient pas dans le citrate de phyte à ce jour. « Cela prouve que Marseille est toujours attrayante pour les entreprises », se réjouit Jean-François Suhas. Seul bémol : les réservations estivales qui restent encore en berne, nuance Jean-François Suhas. L’évolution de la situation en Ukraine pourrait aussi jouer un rôle négatif sur ces réservations, bien qu’il soit encore trop tôt pour l’affirmer.

« Marseille est toujours attrayante pour les entreprises »

Jean-François Suhas

Cette reprise des croisières n’est pas exempte d’enjeux. Après deux ans de crise sanitaire, la croisière devra nécessairement jongler avec l’adaptation des contraintes sanitaires. Jusqu’à présent, un système d’excursions-bulles avait été mis en place pour les croisiéristes, y compris à terre, qui ne se justifie plus au regard de la levée du port du masque et du col vaccinal. « La transition sera un challenge pour les armateurs. On pourrait revenir à la normale début avril, mais il y a encore des pays où ces contraintes sont en vigueur et les précautions vont donc se poursuivre », souligne le président du Club de la croisière. Autre enjeu de cette reprise : la gestion des flux de croisiéristes dans le centre-ville de Marseille. A ce titre, une limitation à quatre autocars par compagnie et par demi-journée vers Notre-Dame de la Garde est appliquée depuis juillet dernier. Des réglementations sont à prévoir en 2022 sur des secteurs très touristiques, à l’instar du Panier. Le Club de la croisière compte aussi sur l’arrivée de nouvelles attractions en 2022 pour mieux répartir le flux, comme l’ouverture de la réplique de la grotte Cosquer à la Villa Méditerranée en juin prochain.

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L’institution a dû ses 25 ans d’existence en novembre et prévoir des festivités à cette occasion courant avril sous forme de « voyage dans le temps » pour retracer l’histoire du Club et de son écosystème.

[Vidéo ] Jean-François Suhas, président du Croise Club, est le chef de file de la réaction

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