Le conseil d’administration de l’Union des Villes Port Occitanie, qui s’est tenu cette semaine à Canet-en-Roussillon, a réuni le plus grand nombre de participants et a surtout battu son record sur sa durée. Et pour une bonne raison. Ils ont abordé la délicate question du jet ski. Des rendez-vous seront pris rapidement pour moraliser la pratique.
A Canet-en-Roussillon, les représentants de la plaisance à moteur ont rencontré les gestionnaires du port et les usagers. Tout le monde était d’accord après de longs débats : il faut « moraliser » la pratique du jet ski. Et ils sont unanimes sur deux points. Qu’ils soient gestionnaires de ports, plaisanciers ou skieurs chevronnés, ils croient tous« Nous devons trouver rapidement des solutions pour mettre fin aux abus et résoudre le problème des conflits d’usage en mer qui doivent être partagés. ». Et pour cause, il s’applique à tout le monde, et à n’importe qui.
Le conseil d’administration de l’Union des Villes Port Occitanie qui s’est tenu en début de semaine à Canet-en-Roussillon a eu l’occasion d’ouvrir le débat sur la pratique du jet-ski. Thème et rencontre également, ajoutés à l’ordre du jour, un peu au dernier moment, et après la publication d’un article dans L’Indépendant. Ce qui (réunion) a donné au président de la section jet-ski de la fédération française de motocyclisme, Thierry Scharff, l’occasion de discuter enfin avec les détracteurs d’un usage maritime plus débattu.
Agressivité, indifférence
Ensuite, des représentants des ports de Gruissan, Valras, Port-Camargue, Sète, Sérignan, Palavas, Cap-d’Agde, Grande-Motte, Carnon et Pérols, sans oublier le marin du parc… problèmes avec les jet-skis mais aussi les solutions actuellement testées. Pour certains, comme à Gruissan, il s’agit d’agressions physiques contre les autorités portuaires, pour d’autres, comme à Valras de dangereux sauvetages ou à Sète une pétition allant contre l’installation de deux loueurs qui devraient placer occupent la mer à créer.
Parmi les solutions évoquées, existantes ou proposées, figurent la fermeture, par l’autorité, des adresses ou des accès payants (ce qui touche aussi les plaisanciers), la création de brigades maritimes de police municipale, ou encore les agents de sécurité embauchés ! Et même à Port-Camargue l’installation de « radars pédagogiques » pour dissuader les grandes vitesses dans les zones portuaires. Mieux encore, Palavas suit les Jets avec GPS pour contrôler leur position et limiter leur vitesse. Mais tous les ports ou stations balnéaires ne sont pas en mesure de financer de telles mesures. Quant aux « stades océaniques », ils mélangeraient trop de matos dans un petit espace si les voiles étaient fermées ailleurs.
« 10% imbécile »
Thierry Scharff est très clair : « les problèmes ne surviennent qu’à cause de 10% des imbéciles ». Et les « fous » en question sont les mêmes que les conducteurs sur les routes ou les amateurs de rodéo urbain dans les quartiers des grandes villes. Survêtement ou costume-cravate, il n’y a pas de différence. C’est le résultat. Quelle action.
Praticiens, sportifs, licenciés et talents, ne veulent pas qu’on leur enlève leur passion. Les plaisanciers et les gestionnaires de ports sont unanimes sur le fait que « la mer reste la propriété de tous » quelle que soit l’utilisation.
Il va donc falloir trouver des solutions.
La proposition de rencontre, validée par Colette Certoux de la Confédération des industries maritimes, avec le recteur maritime et le secrétaire général de la Mer, Denis Robin, a de nouveau été faite par Serge Pallarès, président de la Confédération française des ports de plaisance et de l’UVPO. dans les plus brefs délais, afin que tout soit définitivement contrôlé, y compris en ce qui concerne le droit des policiers d’exercer des maires, compétents dans les ports, mais manquant parfois de moyens ou de compétences. Les saisons 2020 et 2021 ont posé des problèmes particuliers ; et par l’implication de la Fédération Française du Motonautisme en premier lieu et nous regrettons ce climat tendu.
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