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Philippe Sorez, député de l’Hérault : « Il faut mettre en place des systèmes de réutilisation de l’eau »

Le député de la 1re circonscription de l’Hérault a nouvelle et officiellement pris ses fonctions. Première action : un courrier aux ministres de la santé, de l’agriculture et de l’environnement. Avant d’être reçu le 2 novembre au ministère de la Santé. Ce lundi, il siègera pour la première à l’Assemblée nationale.

Vous voilà officiellement député en tant que suppléant de Patricia Mirallès, aujourd’hui secrétaire d’État. Comment s’est-il passé votre prix de fonction ?

J’ai pris possession du poste de député le 5 août. L’hémicycle a fermé le 4. Cela m’a permis de bien prendre mes marques, découvrir l’Assemblée, ses services. J’y suis remonté plusieurs fois. L’accélération à eu lieu cette semaine. Je suis de manière tacite à la défense, la commission où était Patricia Mirallès. Je suis également entré dans des boucles comme, par exemple, ces 29 et 30 septembre, à un colloque sur la mer au Grau-du-Roi. Je vais m’impliquer sur tout ce qui est mer, étang, lagune, tout ce qui touche nos côtes, et pas que la Méditerranée. Et indépendamment de cela, je reste bien polarisé sur la viticulture. Et si je suis député aujourd’hui, c’est que je n’ai pas lâché les quartiers, les associations, travailler sur du transversal pour intégrer notre jeunesse dans cette société de manière plus concrète.

Quel retour avez-vous du terrain ?

Nous sommes allés rencontrer des gens, que l’on écoute et que l’on conserve à écouter. Quand je vois que certaines presses ont pu dire que j’ai fait les bords de mer et les fêtes de village, quand on va à Villeneuve-lès-Maguelone pour la commémoration des Justes qui déminaient les plages, on n’y va pas pour regarder bronzette. Même aux férias, nous sommes allés rencontrer des gens dans leur lieu de vie.

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Vous vous penchez plus particulier sur une ressource : l’eau. Pourquoi ?

C’est un dossier particulier. On vit des moments particuliers et cela risque de se reproduire. On se sert de l’eau propre pour nettoyer les rues, les golfs, pour les piscines. On pourrait utiliser l’eau retirée aux ultraviolets. Cela vous permettra de rationaliser, d’éviter les difficultés de la viticulture. Ça existe déjà. Différentes sociétés se lancent dans le concept, dont une à Lunel. J’aimerais rappeler ce concept nationalement pour que cela se généralise. Si les 100 000 m3 qui sortent quotidiennement de Meara sont réutilisés, cela va permettre d’éliminer une bonne partie des ressources.

Come avis-vous de remonter cette idée au niveau national ? Vous n’êtes peut-être pas le seul à porter cette idée à Paris.

Pour l’instant, si. À Lunel, nous avons rencontré Bio-UV mais c’est le système que je veux mettre en place. On peut même réutiliser l’eau de piscine, sans chlore, grâce à des membranes. On ne peut pas avoir des systèmes comme cela qui existe et ne pas le mettre en place. On travaille pour qui là? Pour nos enfants, nos petits-enfants. La difficulté sera de déterminer le cadre législatif. Il faut l’amener comme un projet, une proposition de loi. On y travaille, c’est complètement nouveau pour moi. Sur un écrit à trois ministres : la santé, l’agriculture et l’environnement. Pourquoi cette eau réjectée n’est pas réutilisée alors que des acteurs nous disent que c’est possible ? Est-ce qu’il y a des verrous ? L’Israël réutilise 80% de son eau, l’Espagne 14%… la France 1%.

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Des verrous, cela sous-entend un lobbying des acteurs de l’eau ?

Non, on sous-entend qu’il y a un lobbying de la santé. Les acteurs de l’eau, sur les rencontres, ils sont connus. Ils savent faire, ils le font à l’étranger. En France, on prend beaucoup de précautions. Il y a un principe de précaution, c’est respectable. Mais la situation ne mérite-t-elle pas que l’on s’y penche de plus près ? L’été que l’on vient de passer, la sécheresse : comment aider nos agriculteurs, nos viticulteurs ?

Désormais il faudra donc porter cette idée à Paris. Comment l’imaginez-vous?

Avec appétit. Il faudra aller vite. Le fait d’avoir démarré un peu après les autres, il n’y a pas de retard mais une mise à niveau à effecteur un peu rapidement. Je suis bien épaulé mais il faut rapidement s’imprégner pour prendre les bonnes décisions. Et je vais monter en sectorisant les six villages de Montpellier, des équipes de gens de tout bord, de tout âge pour pouvoir les réunir, les consulter sur les différences thématiques de l’hémicycle. J’ai besoin de leurs avis.

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