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Pêche et conchyliculture dans l’Hérault : les petits ports, ces maillons essentiels de l’économie bleue

2 485. C’est le nombre de tables conchylicoles octroyées aux producteurs du bassin de Thau, premier lieu conchylicole en Méditerranée. Les conchyliculteurs élèvent 503 conchyliculteurs, dont 76% sont conchylicoles.

En 2020, en mer et en étang, 6 110 tonnes d’huîtres et 2 385 tonnes de moules ont été produites, soit 10 % de la production nationale. Une fois pêchés en mer, les coquillages sont transformés par des producteurs dans des fermes conchylicoles.

Dans le bassin de Thau, ils sont 591. Si les producteurs vendent leurs coquillages aux grossistes de longue date, 42 % des ventes de coquillages se font au détail, c’est-à-dire sur les marchés ou directement dans les fermes, 23 % aux mareyeurs, 13 % aux supermarchés et le reste pour les autres conchyliculteurs ou pour la dégustation.

Pour la pêche, 1 288 les marins professionnels, qui ne pratiquent que la pêche, sont enregistrés auprès de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), dans l’Hérault et le Gard. Dans le département, la pêche est un important pourvoyeur d’emplois. Rien qu’à Sète, la DDTM estime à 1 600 le nombre d’emplois directs et indirects de la pêche.

La division de l’Hérault dispose de deux criées, une à Sète et une vente aux enchères départementale à Agde. En 2020, 9 700 tonnes de poissons ont été débarquées dans l’Hérault et le Gard, dont 6 226 dans ces deux criées et dans les deux coopératives du Graudu-Roi, valorisées à environ 30 millions d’euros. Dans ces trois villes, le poulpe et la sorcière sont les principales espèces en termes d’intrants, ainsi que de valeur.

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