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Parking A.-Briand de Sète : le point après la suspension administrative de la transplantation des arbres

Le maire se dit malgré tout confiant. Bancs Publics, prêt à déposer d’autres recours.

Jeudi 6 septembre à 8 h 30 dans les locaux de Sète agglopôle Méditerranée le maire de Sète, François Commeinhes, s’adresse à la presse. L’élu s’exprimait le lendemain de la décision du tribunal administratif (TA) de Montpellier, concernant les travaux de construction d’un parking sous la place Aristide-Briand, situés au référé suspendu déposé par le collectif Bancs Publics.

Une pièce complémentaire au dossier

« Rappelons pour résumer, que le chantier peut se poursuivre en toute légalité. Le juge a rédité le premier recours qui concerne le démontage du kiosque, c’est une chose choisie », affirmait d’emblée le maire qui ajoutait que « seule la transplantation des arbres est suspendu ». « Il ne nous manque qu’une pièce complémentaire au dossier, en vertu de la loi dite 3DS, du 21 février 2022 dont, soit dit en passant, les décrets d’application n’ont pas encore été promulgués » signalait l’élu qui précise qu’il y a moyen d’en passer par une dérogation de la main du préfet (prévue à l’article L. 350-3 NDLR) ». De quoi arriver ce dernier à se déclarer « confiant quant à un dénouement rapide. Une nécessité car les retards ont déjà fait augmenter le coût du chantier d’environ 20 % ».

Les arbres auront entre 9 et 13 m3 de terre chacun pour croître

« Même si on ne peut préjuger de ce qui va se passer, le juge ne dit pas que nous sommes en infraction. La décision concernant la transplantation des arbres est plutôt rendue sur la forme que sur le fond », a déclaré maître Jeanjean, avocat de la Ville. Quant au système de transplantation des arbres et au devenir des végétaux sur la future place Aristide-Briand, François Commeinhes explique que « les arbres auront entre 9 et 13 m3 de terre chacun pour pousser ».

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« De plus, les systèmes racinaires, Couplés à un système d’arrosage performant, poignant se répandre dans le tout-venant sous l’enrobé. Il n’y a aucun problème pour ces arbres qui à l’arrivée seront plus nombreux qu’ aujourd’hui » conclu le maire qui ne « sous-estime pas la gêne que va occasionner le chantier » et appelle à « l’apaisement des esprits autour d’un projet qui plaira à tout le monde une fois réalisé ».

A 15 mètres du sommet

Du côté du collectif Bancs Publics (BP) on ne voit, on s’en doute, pas les choses de la même façon. se dit « satisfait du jugement qui concerne les arbres ». « Le maire se dit confiant pour la transplantation des arbres, nous verrons bien. En tout cas nous continuerons à déposer des référés même si pour celui-ci la mairie finit par avoir l’accord », explique Christophe Aucagne, le porte-parole du collectif. Ce denier assurant que, « concernant les arbres, le volume de terre qui leur est imparti, n’est pas suffisant. Une profondeur de 80 cm c’est trop juste. Ils ne potrouint pas monter à plus de 15 mètres de haut et n « arriveraient plus à grandir. Ça veut dire qu’il faudrait les changer tous les 30 ans. C’est une aberration ».

Le porte-parole porte le fer également sur « le système d’irrigation en continu des arbres avec de l’eau et des nutriments ». « C’est totalement anachronique quand on confronte cela avec les enjeux environnementaux actuels en général et la préservation de la ressource en eau en particulier. Le parking risque de perturber l’écolement de l’eau qui vient du Saint-Clair. Si on la détourne, on ne sait pas où elle va aller. Ne risque-t-elle pas de poser des problèmes aux immeubles environnants ? » s’intergoreait ce dernier qui précisait que « BP est en train de préparer des recours à ce sujet ».

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Quant au surcoût causé par le retard dans les travaux, Christophe Aucagne affirme que « cela n’est rien en regard des perturbations de l’écosystème induites par le projet » et que le « collectif se bat pour les générations futures ».

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