ONU 6e vous accorde de concilier pour les femmes-hommage au groupe Groupe Orange afin de continuer à féminiser les métiers et veiller à l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. Le géant des télécoms en France s’est fixé l’objectif d’atteindre le taux de 35% de féminisation de ses fonctions de managers d’ici 2024. Dans le cadre de la journée internationale de la femme ce 8 mars, Gomet ‘vous propose trois portraits de collaboratrices qui témoignent de leur trajectoire chez Orange dans la région Sud-Est.
Virginie Bedian, technicienne d’intervention
« Nous sommes le visage d’Orange » Thème Bedon Virgin, une technique d’invention d’Orange à Marseille. «Je mets en place et dépanne des liaisons internet, soit la fibre ou le cuivre, au service des entreprises et des particuliers» précise-t-elle. Il y a trois ans, après une licence de psychologie et d’ergothérapeute, Virginie enchaîne « Les petits boulots ». Puis, quand elle entend parler des « cours techniques filles », un parc de formation en formation professionnelle développé par Orange en partenariat avec l’Adolescente nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), le génie féminin se lance en apprentissage de l’industrie technologique de l’invention. «Quand j’ai intégré les équipes, j’étais la seule fille, maintenant nous sommes quatre sur une quarantaine de techniciens» détaille Virginie. Ce qu’elle apprécie chez Orange, c’est avant tout la possibilité de découvrir d’autres métiers en interne. « Je peux changer librement de domaine d’activité » explique-t-elle avant de confier son envie de prendre d’autres responsabilités. «J’aimerais devenir formatrice de techniciens, leur apprendre les nouvelles technologies mises sur le marché. »


Dominique Gillon, directrice du service commercialisation des offres
De son côté, Dominique Gillon travaille depuis 25 ans chez Orange. « Au fil de ma carrière, j’ai eu accès à des postes de plus en plus importants » explique-t-elle. Depuis le 1er 2021, ce cadre dirigeante est à la tête du département qui commercialise les offres aux entreprises de l’agence Rhône Méditerranée. Sa carrière en 1995, après un master à Kedge Business School. Dominique Gillon raconte comment elle a pu s’orienter, au bout de plus de 10 ans dans l’entreprise, sur un poste plus technique. La direction ne l’a pas freinée, au contraire. « J’ai pu manager une unité d’interventions de 25 hommes chargés d’affaires » explique-t-elle, les métiers techniques étant encore majoritairement représentés par des hommes. Tout au long de sa carrière, cette collaboratrice aura généré cinq promotions en interne. En 25 ans, elle n’a «Jamais ressenti à aucun moment que d’être une femme était un problème. J’ai même pensé plutôt l’inverse, que l’entreprise poussait les femmes à évaluer dans leur carrière. »


Nejma Ouadi, directrice de l’unité Pilotage Réseau Sud Est
«J’ai toujours eu le sentiment que d’être une femme chez Orange était un atout» estime, Nejma Ouadi, du même avis que sa collègue. Cette dirigeante est un «Bébé Orange» comme elle se qualifie et manage une « unité pilote réseau » de 600 collaborateurs qui déploient la 5G sur la région Sud Est Rhône. Aux prémices de l’aventure Orange, Nejma a intégré l’entreprise pour financer son doctorat en appliqué après avoir suivi toute sa scolarité en Algérie.
« Orange nous a appris que le seul plafond de verre, c’est celui que l’on se fixe soi-même ».
Nejma Ouadi
Rapidement, elle prend un poste en CDI dans le domaine du marketing à Paris et bénéficie de plusieurs promotions avant de s’établir dans le Sud en 2007. « J’ai changé de poste tous les trois ans ! » s’enthousiasme la dirigeante de 47 ans, qui a fait toutes ses gammes dans l’entreprise. « Orange nous a appris que le seul plafond de verre, c’est celui que l’on se fixe soi-même», confie-t-elle.
Si l’entreprise télécoms va progresser avec les femmes, le salarié égalitaire n’est pas encore atteint. Pour y traiter, « Un budget dédié pour le sous-positionnement des salaires des femmes a été mis en place » observe Nejma Ouadi.
Le groupe Groupe Orange a multiplié les initiatives en féveur femmes-hommes. Et comme un symbole, c’est Chrystel Heydemann, 47 ans, qui vient d’être nommée en janvier 2022 à la direction générale du groupe pour remplacer Stéphane Richard. Cette ancienne directrice générale Europe opérations de Schneider Electric, assume ses fonctions le 4 avril 2022. Elle sera la deuxième femme à diriger une entreprise du CAC40 aux côtés de Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie, 10 ans après lamer Copi impose un quota de 40% de femmes dans les adils d’administration.
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