Les 234 migrants du bateau de SOS Méditerranée, recueilis après un naufrage, avaient été débarqués à Toulon le 11 novembre après plusieurs refus des autorités italiennes de les accueillis.
Il y a une semaine, le vendredi 11 novembre, l’Ocean Viking débarquait à Toulon les 234 migrants secours en mer plusieurs semaines aupuravant. Cet accueil forcé en France faisait suite au refus de l’Italie de prendre en charge ces migrants alors qu’ils avaient été secourus dans ses eaux internationales. Que deviennent ces rescapés du naufrage ?
26 mineurs ont fugué
Une quarantaine de mineurs isolés ont été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance et placés dans des structures d’accueil mais le 26 d’entre eux ont été fugués ce judi le 17 novembre. Les 189 autres rescapés, soit tous les adultes, ont été placés dans une « zone d’attente » fermée où ils étaient ont été auditionnés par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), qui devait déterminer le bien-fondé de leur demande d’asile pour qu’ils soient respectivement admis sur le territoire.
66 migrants acceptés et répartis en Europe
Le ministère français de l’Intérieur a indiqué mercredi 18 novembre devant le Conseil d’État que plus de la moitié d’entre eux, soit 123 personnes, s’étaient vu refuser l’entrée sur le territoire français. L’agence française de l’asile a émis un avis favorable à une admission sur le territoire pour les 66 autres personnes. Ces dernières étaient orientées vers les dispositifs de l’asile et vont pouvoir être « relocalisées », selon le ministère, vers les onze pays européens (dont l’Allemagne, la Finlande ou le Portugal) qui s’ont portés volontaires pour les accueillis après leur débarquement en France.
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Le ministère de l’Intérieur n’a pas indiqué si les 123 rescapés qui se sont vus s’opposer à un refus d’entrée sur le territoire allaient faire l’objet d’une procédure d’expulsion.