L’époque des « cabines de plage » est révolue, du moins en Méditerranée, car elles restent typiques, notamment sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord. Pourtant, un couple d’Auch dans le Gers en voyage à l’étranger a noté que les « cabines à langer » devaient avoir leur place : sur les questions de confort, d’économie et de santé. Propose et revendique la solution « Guivingot », à l’approche de la saison prochaine.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’idée ne vient pas de « côtes », mais d’un couple habitant à Auch, dans le Gers. Lors d’un voyage à l’étranger, Claire (assistante pharmaceutique de profession et praticien en médecine douce) et son mari, Nicolas Labeyrie, spécialisé dans la décoration d’intérieur haut de gamme, sont tombés sur un établissement qui les intéressait. . « L’idée d’un voyage à l’étranger est venue lorsque nous avons vu une cabane esquissée faite de poteaux et de tissu sur l’une de nos plages préférées. Nous avons pensé, ‘Qu’est-ce que c’est ?! « Et nous avons vu que les gens ont changé avant d’entrer dans l’eau et de quitter la plage. Nous avons pensé à « cette cabane » : l’améliorer, la rendre plus fonctionnelle, pratique et écologique. De cette réflexion est née la cabane de Guivingot« , explique Nicolas Labeyrie.
Lire aussi :
Bactéries, sable et maillots de bain mouillés… sur nos plages, ces vrais risques pour la santé
Si cette cabane s’appelle Guivingot, ou plutôt cette jeune entreprise, c’est parce qu’elle mêle les trois premiers noms des enfants de ses créateurs. Pour l’histoire (Guilhèm, Vincent et Margot). « Nous avons pensé à » cette cabane » : l’améliorer, la rendre plus fonctionnelle, pratique et écologique », dit Nicolas.
Lire aussi :
Leucate : le Kyklos, ce symbole de la mission de Racine dont le sort tourne en rond
Quelques explications : « L’idée était de se débarrasser des habitudes pratiques de changement de serviette autour de la taille ou de paréo. Claire, qui est une professionnelle de santé, est très attachée aux problèmes de santé publique. Cette cabine, qui permet de se changer, résout les soucis de santé. comme des démangeaisons, des irritations, des mycoses liées au sel et au sable. Cette cabine nouvelle génération n’a pas de porte. Cela élimine le risque d’accouchement, ce qui met les parents en confiance. On voit si la cabine est occupée au niveau des pieds !, clame Nicolas Labeyrie.
Quel est l’intérêt des communes ?
La question du bien-être (plutôt que des critères sanitaires) des stations balnéaires peut se poser, à l’heure où les douches de plage s’épuisent pour des raisons logiques de préservation de la ressource en eau douce. Nicolas Labeyrie est formel : cela pourrait être un atout pour le commerce local et l’« image », car ces stands d’échange sont en pin des Landes. « Nous avons sélectionné un pin marin de classe IV, résistant aux intempéries et respectueux de l’environnement. Nos cabanes répondent aux normes PMR (personnes à mobilité réduite). Elles disposent d’un panneau d’affichage qui permet de diffuser les informations de la commune, notamment les gestes, les fêtes, etc. . . « , il a dit. De plus, pour le commerce local et alentour, cela empêche les personnes en maillots de bain mouillés de déguster la pêche de saison au vert ou au marché ou pour des glaces ou des céréales, voire le menu du jour à déguster. en petite tenue…
Une étude de marché a été menée sur la commune de Gruissan, ainsi qu’une expérimentation sur la plage du Casino à Biarritz où l’on surfe « entre midi et deux » comme cela s’est passé à Saint-Sébastien au Pays Basque avant de retourner travailler sur un concept accepté.
On sait qui suivra ou adoptera le concept on peut dire qu’il date un peu, au vu de la cabine d’hier, mais pour lequel Guivingot a de l’avenir, avec un brevet international déposé pour un service gratuit et « d’utilité publique ». « Et donne une bonne image de la ville », affirme la société auscite.
Lire aussi :
Quand la Mission Racine a voulu faire du Languedoc-Roussillon « La Floride de demain »