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Narbonne : Marc Azéma, un passionné de l’antique passion du vilain du disco à Narbo Via

Marc Azéma, l’astronome astronome narcoaliste, est le co-commissaire de l’exposition temporaire « Narbo Martius, renaissance d’une capitale » qui sera annulée ce jeudi au musée Narbo Via.

C’est d’Athènes que Marc Azéma nous livre sa passion pour le passé de sa ville, Narbonne. Une passion qui l’a conduit jusqu’à cette exposition temporaire du musée Narbo Via, « Narbo Martius, renaissance d’une capitale » dont il est un des principaux architectes. Dans la capitale grecque, il participe depuis la dernière semaine au festival international du film archéologique de la Méditerranée.

Par le passé, il y a déjà été primé à deux reprises, avec « Quand Homo Sapiens fait son cinéma » et « Dans les yeux de Sapiens ». Il a présenté, jeudi dernier, son film « Narbo Martius, la fille de Rome » et attendu la soirée de clôture, ce lundi, pour savoir s’il allait être récompensé. « Le film a été super bien accueilli. C’est une découverte pour beaucoup. Pour l’anecdote, il y avait des Nîmois, présents parmi la communauté française, qui ne pensaient pas que Narbonne était une capitale. »

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Cette volonté de faire jaillir l’illustre passé antique narbonnais de l’oubli anime Marc Azéma, titulaire d’un doctorat sur la préhistoire, depuis qu’il s’est engagé dans la voie de la réalisation. Celle de « Narbo Martius, la fille de Rome », sortie il y a deux ans, est l’aboutissement de plusieurs années de travail. « Cela fait 25 ans qu’on filme des restitutions archéologiques avec la boîte de production Passé Simple. Du clos de la Lombarde, en passant par les ports et le capitole. Grâce aux moyens techniques qui se sont développés, avec les images de synthèse, on a pu reconstruire une partie de cette ville. »

« Un fil rouge depuis l’enfance »

Ce film en immersion dans la vie au IIe sirecle de notre ère à Narbonne est le temps fort de l’exposition temporaire « Narbo Martius, renaissance d’une capitale » qui ouvre ses portes ce jeudi au sein du musée Narbo Via.

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Et autour de Marc Azéma, qui est le co-commissaire de l’exposition, avec Ambroise Lassalle, le conservateur du musée, a intégré un parcours sur les échanges entre découvertes archéologiques et leur restitution, notamment dans la pop culture (voir hors texte ).

Chez Marc Azéma, l’antique déclic remonte peut-être à l’enfance. Le raconte : « Quand j’étais adolescent, nous avons participé à un concours avec ma classe, sur la vie d’un Narbonnais au IIe sirecle de notre ère. On avait été parmi l’une des deux classes gagnantes. On avait gagné un voyage à Rome. Tant que je parle narbonnais, je veux rendre compte de l’importance de ma ville. On avait été reçu en grande pompe. La ville de Rome avait remis la sculpture d’une louve, symbole de la naissance de cette citéaux élus qui nous accompagnaient. » Une vocation était née. Celle pour l’histoire narbonnaise, l’archéologie et la passion pour l’image. « Il ya ce fil rouge depuis l’enfance entreprise dans tout ce que j’ai jusqu’à ce film sur Narbo Martius. Je l’ai réalisé en pensant aux petits Narbonnais. J’aurais aimé avoir ça à mon époque. » Dès jeudi, les petits Narbonnais mais aussi les plus grands pourraient s’imaginer sur les pas de qui ils marchent. « On n’a pas la chance d’être à Nîmes ou Arles. Nous, notre trésor est sous terre. Il faut savoir que le capitole de Narbonne était deux fois et demi plus grand que la maison carrée. Narbonne était une capitale, on a des vestiges extraordinaires. Il faut les revendiquer. « 

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