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Montpellier Métropole : l’eau bientôt tarifée de manière progressive pour inciter à moins gaspiller

Dès le 1er janvier 2023, des prix progressifs seront appliqués avec des premiers m3 facturés à des tarifs très faibles. Cette méthode de calcul nourrit l’ambition de responsabiliser les habitants.

Quelle est la consommation moyenne d’eau potable par jour et par personne en France ? Elle s’élève à 150 litres, soit 55 m3 par an. Aujourd’hui, en raison notamment des conséquences du réchauffement de la planète, sa gestion s’avère capitale.

« Le climatique va avoir un effet sur la réserve en eau du territoire de la Métropole de Montpellier. Nous allons subir un stress hydrique car nous sommes déficitaires entre les eaux de nappe et les eaux de surface que l’on pompe et celles que l’ sur le consommé. »

« C’est la raison pour laquelle nous importons de l’eau du Rhône. Je croise les doigts pour que l’on n’ait pas la sécheresse de 2019. L’eau est un bien vital, elle va devenir un bien rare »commente René Revol, vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole, désagrégé de la raison d’être, écologique et solidaire de l’eau et de l’assainissement.

Garantir l’accès à l’eau potable pour tous

Depuis le 1er janvier 2016, la gestion de l’eau est assurée en Régie pour former le train et la commune de la Métropole (autres appartiennent à un syndicat), soit plus de 80% de la population.

Désormais, son ambition est de garantir l’accès à l’eau potable pour tous mais également de permettre l’irrigation des cultures et de maintenir l’étiage des cours d’eau pour préserver la biodiversité.

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«  Afin de parvenir à nos fins, nous allons sécuriser l’approvisionnement au sud de Montpellier avec la construction d’une nouvelle usine. Je ne veux pas être obligé de distribuer l’eau aux habitants d’ici 2026. Nous allons également continuer à investir sur le renouvellement des réseaux « précise René Revol.

Le gaspillage de l’eau dans le viseur

Le vice-président de la Métropole portegaga également le dossier de la tarification sociale et écologique de l’eau : « Aujourd’hui, le tarif est le même, 1,15 € le m3 pour les 120 premiers m3. Nous estimons le niveau de survie à 15 m3. Ces premiers m3 seront donc facturés, chaque année, à des prix très abordables. Puis , nous instaurons un prix progressif pour tous ceux qui gaspillent l’eau qu’ils soient particuliers avec, par exemple, le remplissage des piscines ou les sociétés. Il faut que tout le monde soit responsable « avertit René Revol.

Autant dire qu’à partir du 1er janvier 2023, les habitants des treize villes couvertes par la Régie des eaux de la Métropole * pourraient trouver un changement sur leur facture. Ils ont ajouté plus de 10 % de hausse en 2016, avec des prix du m3 au prix d’un centime à six cours l’an dernier : « Compte tenu de l’inflation, on peut dire que le prix relatif de l’eau baisse régulièrement depuis 2016 ».

L’année 2023 marquera assurément une nouvelle étape de la vie de la Régie des eaux.

En bref

Nouvelle Usine

La régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole a engagé les travaux de construction d’une usine de production d’eau potable près du Zénith de Montpellier, baptisée Valédeau.

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Une capacité de production de 2 700 m3/h et une coopération d’environ 24 M€, au service est prévu en 2023.

Tuyaux Fuyards

De 2016 à 2021, la Régie a accordé plus de 80 M € au renouvellement des réseaux avec l’ambition de réduire le nombre de tuyaux dits fuyards. Ces travaux n’ont pas été sans conséquence puisque le rendement du réseau de distribution est passé de 79% en 2016 à 83,6% en 2021, ce qui représente une économie de 2,5 millions de m3 par an.

L’objectif de la Régie est d’atteindre un rendement supérieur à 85% en 2026 et de l’ordre de 90% en 2030.

* Les communes concernées sont : Montpellier, Grabels, Jacou, Juvignac, Lattes, Le Crès, Montferrier-sur-Lez, Prades-le-Lez, Saint-Brès, Sussargues, Pérols, Vendargues et Villeneuve-lès-Maguelone.

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