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Montpellier : au bord de l’épuisement, magistrats, avocats et greffiers appelant à la grève

Après le décès d’un magistrat à Nanterre, sa dénonciation de leurs conditions de travail.

Plus d’une centaine de robes noires s’est rasmlène ce mardi 25 octobre dans la salle des pas perdus du tribunal judiciaire de Montpellier sous le signe d’abord du recueillement. Magistrats, greffiers, avocats ont observé une minute de silence, en hommage à un magistrat, mort à 44 ans d’un arrêt cardiaque en pleine audience de comparution immédiate, le 18 octobre, au tribunal judiciaire de Nanterre.

La présidente du tribunal judiciaire Catherine Lelong, le procureur Fabrice Belargent et Me Pierre Chatel représentant l’ordre des avocats se sont joints à l’appel du syndicat de la magistrature et de l’Union syndicale des magistrats.

Appel à la grève

La mort de ce juge a provoqué une vive émotion dans les palais de justice français, à l’image du suicide d’un magistrat à Béthune en 2021, qui a soulevé une vague de mobilisation des professions judiciaires pour dénoncer l’épuisement du travail et le manque de moyens la justice .

« Le décès de Marie doit nous interpeller, surmenage, désespoir, sont des mots qui ne propriétaire pas être associés à notre mission de rendre la justice. Pourtant, nous savons tous que l’état des tribunaux et la charge de travail des personnels de justice sont très difficiles et produisent notre mission presque impossible », pose Sophie Ben Hamida, juge à Montpellier et déléguée du syndicat. « Allons-nous continuer à sacrifier certains d’entre nous sur l’autel de la productivité judiciaire, allons-nous continuer à accepter des conditions de travail aussi dégradées, qui non seulement nuisent à la qualité de notre travail mais menacent aussi directement notre santé ? ».

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« Il y a trop de décès »

« Quand les collèges trouvés, il y a un lien entre les conditions de travail, le stress, l’épuisement et les pathologies qui ont des conséquences irréversibles, il y a trop de maladies, trop de décès », dénoncer ce magistrat. Des audiences qui finissent à 1 h du matin, des personnels qui sacrifient leurs congés, les délais non respectés dans le traitement des dossiers, il faut un an pour passer devant le juge des affaires familiales.

« On vous explique que les effectifs sont au complet mais ils ne correspondent pas à l’activité réelle de la justice ! », selon Sophie Ben Hamida. D’autres rassemblements similaires ont eu lieu à la cour d’appel et à la cité judiciaire rue de la Méditerranée.

Un appel à la grève est lanz pour le 22 novembre.

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