Lancement fin mars, la candidature Montpellier 2028, liant les territoires de l’Est Hérault autour d’un projet commun, continue de se construire avant le dépôt de dossier, fin 2022.
Nouvelle étape dans la candidature de Montpellier comme capitale de la culture européenne 2028 avec la création de l’association dédiée au concept, « Montpellier 2028 – Capitale européenne de la culture », qui a accordé, dernier mercredi, la présidence à la Charoprano , déjà marraine de l’opération (lire par ailleurs).
Sommaire
Première étape de sélection début 2023
Pour rappel, derrière cette candidature, c’est tout un territoire qui est mis en action depuis l’annonce du projet, le 31 mars dernier. Dans le sillage de la Métropole de Montpellier, l’Agglomération de Sète, les communautés de communes du Pays de Lunel, de la Vallée de l’Hérault, du Grand Pic-Saint-Loup et la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée pourt mobilisés passer première étape de sélection, qui aura lieu début 2023.
Consultation et appel à projets
Dans cette optique optimale, une consultation a été lancée auprès d’une destination grand public, qui a pu être imprimée sur le site Internet dédié . « Nous la poursuivrons aussi en physique, en présents étant sur tous les festivals à venir, comme lors de la Montpellier Reine le 19 juin, de la Fête de la musique le 21 juin ou de la Gay pride (25 juin), pour faire remplir au public un questionnaire, précise Sophie Léron, en charge de la stratégie de candidature.
Nous menons en parallèle des ateliers de coconstruction sur de grandes thématiques, par exemple la ville européenne, la transformation urbaine par la culture qui se réunissent à chaque fois entre vingt et trente acteurs du monde culturel, associatif, sociaux, éducatifs pour se questionner sur ce qu ‘on peut construire ensemble. »
La candidature de Montpellier, Sète et de l’Est Hérault est une course contre la montre. Alors que leurs concurrents, à l’instar de Nice, Reims, Nourges, Amien, Rouen ou Clermont-Ferrand, ont depuis plusieurs mois affiché leur intention, le premier dossier de sélection doit être déposé au 1er décembre prochain pour une présélection que sera ann début 2023. En cas de qualification de Montpellier, un autre dossier, plus complet, devra être composé fin 2023, pour une décision finale qui tombera en 2024. « C’est vrai que les délais sont très courts, reconnaît Sophie Léron, mais cela nous obligeons à créer une synergie importante pour que cela marche. Et j’ai été agréablement surpris par l’envie des acteurs du monde culturel ou associatif de se lancer avec nous dans cette aventure. à fait compenser la question de notre entrée un peu tardive . «
Coconstruction Alors que les ateliers ont lieu depuis mai dernier (un était organisé à Sète jeudi, un autre le sera jeudi prochain à Montpellier), l’idée est de présenter une restitution de ces multiples échanges le 30 juin prochain. « Nous lançons un grand appel de 700 000 € dans les destinations pour les territoires culturels des territoires ainsi que les sociétés, les touristes, etc. » enchaîne Sophie Léron. Les volontaires peuvent postuler en ligne jusqu’au 27 juin. Et nous aurons une deuxième session en octobre prochain pour 2023. »
Les premiers dossiers sélectionnés seront présentés au cours de la deuxième semaine de juillet.
« Cette aventure donne une dynamique collective très intéressante »
« Nous voulons valoriser des projets transdisciplinaires ou se déployer sur des territoires différents, ou en adéquation particulière sur une des grandes thématiques que nous portons, comme l’hospitalité, l’avenir ou l’innovation. Tout l’enjeu étant, dès 2022, de nous projeter sur ce que nous proposerons en 2028 », avance la directrice stratégique. Etape après étape, Montpellier 2028 prend donc forme et corps : « A la rentrée prochaine, nous serons présents à l’hôtel d’Aurès (14, rue Eugène-Lisbonne, classé aux Monuments historiques, NDLR) pour donner une installation physique à la candidature. »
« Quelque a choisi d’unique et d’irréversible »
« La candidature de Montpellier 2028 a créé quelque chose d’unique entre nous, en nos territoires. Quelque chose d’irréversible autour de la culture. Nous avons initié une très belle démarche d’intelligence collective qui nous permet d’écrire de nouveaux chapitres de nos politiques culturelles. » Le maire et président de la Métropole Michaël Delafosse n’est pas peu fier de cette synergie qui s’est développée autour de la candidature Montpellier 2028, où l’ensemble des collectivités de l’Est Hérault ont décidé de travailler ensemble trans ères autour du et protéiforme qu’est la culture.
Le retour des Nuits du Peyrou
« Que le monde économique, de la recherche, de la culture, que les institutions se fédèrent autour d’un même projet, c’est assez inédit. Et que ce soit autour de la culture, c’est encore plus encourage dans dans notre société actuelle, estime Michaël Delafosse. La culture, on peut savoir qu’elle existe, mais on peut ne pas s’y intéresser. Notre but, c’est d’intéresser le plus grand monde. Quand l’ensemble des intercommunalités votent des budgets pour financer l’appel à projets, quand tout abondent d’avantage pour la culture, surtout après deux ans de Covid, c’est un signe positif ! »
Autre nouvelle positive, dans la droite ligne du dynamisme culturel souhaité à Montpellier, le retour des Nuits du Peyrou cet été : « Et pas en jauge réduite à 1000 personnes ! », Lance Michaël Delafosse. En partenariat avec France Télévisions, six grands concerts gratuits avaient été programmés début juillet 2021, au Peyrou.
Pour saisir la candidature sur la candidature, participer à la consultation ou poster pour postuler à des projets, rendez-vous sur www.montpellier2028.eu.