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Mieux vaut prévenir que guérir pour protéger les animaux

Les cétacés qui vivent en Méditerranée ne le savent pas, et pire encore, certaines personnes ne le savent pas non plus. Il existe de nombreuses réglementations en matière de protection des animaux marins qui ne sont pas connues de tous ceux qui naviguent du nord au sud de la Méditerranée. En conséquence, ces règles sont souvent bafouées. Mais le plus grave, c’est que ces infractions n’ont généralement pas de seconde chance. Si quelqu’un blesse ou heurte involontairement un animal marin, tel qu’un dauphin ou une tortue, avec la coque de son bateau, il sera difficile de localiser et d’aider l’animal par la suite.

La meilleure chose à faire est donc de connaître certaines des réglementations qui tentent de les protéger et de s’y conformer. Tout d’abord, il faut savoir que les dauphins, les globicéphales et les autres cétacés, y compris les tortues de mer, sont protégés. À cet égard, différentes réglementations ont été mises en place. Certains sont relativement récents, comme celui qui a déclaré en 2018 aire marine protégée le couloir de migration des cétacés existant en Méditerranée, en établissant un régime de protection préventive et en proposant l’inclusion de ce couloir dans la liste des aires spécialement protégées d’importance méditerranéenne (ASPIM). La zone couverte par ce décret est vaste et comprend l’espace marin entre les îles Baléares et des caps aussi éloignés que Creus, dans la province de Gérone, et Nao, dans la province d’Alicante.

Ce type de réglementation favorise la défense de ces animaux et comporte des restrictions afin que les navires de plaisance privés n’interfèrent pas avec leur vie, en établissant également des interdictions totales ou partielles comme, par exemple, l’utilisation de sondes pour la recherche géologique sous-marine sans permis. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. Protéger les animaux, ce n’est pas seulement les secourir et les soigner, c’est aussi créer un cadre juridique pour les protéger et assurer leur bien-être. La prévention est toujours plus importante et plus efficace que la guérison.

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