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Métropole de Montpellier : au 1er janvier 2023, la gestion de l’assainissement passera en régie

L’enjeu est un prototype de l’environnement avec le projet de développement de la gamme seraftif.

Depuis le 1er janvier 2016, la Métropole de Montgomery permet l’accès aux services de l’eau, décision qui concerne l’ensemble de ses communes et plus de 350 000 habitants.

Sept ans plus tard, le 1er janvier 2023, la gestion en régie de l’assainissement des trente et une villes et villages de la Métropole sera effective.

«  Nous travaillons assidûment sur ce dossier pour être prêts le jour J. Si je fais facilement de la pédagogie sur le thème de l’eau potable, j’avoue que c’est plus difficile de sensibiliser les populations sur le traitement des déchets. »

« Notre enjeu consiste à protéger l’environnement et notre objectif est de développer le réseau séparatif, eaux usées et eaux pluviales »Précise René Revol, vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole, délégué à la gestion raisonnée, écologique et solidaire de l’eau et de l’assainissement.

Le chantier de rénovation de la gare Maera

Avant même la mise en place de la Régie, la Métropole porte le chantier de la modernisation et de la rénovation de l’usine d’épuration de Maera à Lattes qui traite les eaux usées de 17 communes dont certaines appartiennent à d’autres intercommunalités ( Assas, Palavas-les-Flots, Saint-Aunès, Teyran).

«  Nous allons investir 150 M € sur ce mandat. Je regrette beaucoup les cafouillages de 2018 et 2019 qui nous ont fait prendre du retard. Nous avons lancé les appels d’offres et les choix seront effectués cet été », dit René Revol.

Une première publique d’autonomie d’origine entrepreneuriale

Ces travaux consisteront à augmenter la capacité de Maera de 470 000 à 600 000 équivalents habitants (cela réduira les déversements en cas d’orage) et à améliorer la qualité du traitement des eaux usées et des boues.

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« Nous choisirons l’incinération des boues que nous voulons très qualitative et non polluante. Elle aura un impact favorable sur l’environnement puisque nous diminuerons le nombre de rotations des camions. Un seul par mois suffira pour évacuer les cendres ultimes. »

« Nous pourrons également récupérer les gaz issus de la méthanisation pour faire fonctionner les bus. Nous allons choisir le top du top. À ce sujet, nous aurons un débat public car je n’ai pas peur de la démocratie »précise René Revol.

La modernisation de l’usine Maera permettra également de rendre la station autonome énergétiquement et de régler les problèmes de nuisances sonores : « Bétonnée, l’usine sera entièrement close même s’il restera quelques petites ouvertures ».

La nouvelle station devrait être livrée en 2026 ou 2027.

Treize stations d’épuration

La Métropole de Montpellier s’appuie sur un réseau de treize stations de traitement des eaux usées d’une capacité totale de 575 434 équivalents habitants. « C’est notre dentelle et nous y tenons beaucoup »souligne le vice-président René Revol.

Outre les travaux programmés à la station de Maera, le président de la Métropole Michaël Delafosse a étudié le 16 avril dernier la nouvelle station d’épuration de Murviel-lès-Montpellier.

Par ailleurs, des travaux devraient être réalisés sur la station d’épuration de Montaud en 2024 ou 2025.

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