Un article d’Alfonso Campisi publié dans La Presse de Tunisie
La Ville de Sidi Bou-Saïd a été, encore une fois, sous les projecteurs cette fin de semaine, grâce à la première édition du «Land Art Festival International» où près de 70 artistes tunisiens et étrangers d’environ 20 pays (Tunisie, Italie, France, Maroc, Algérie, Liban, Espagne, Allemagne, Thaïlande, entre autres) participez à la première édition de ce Festival international, qui se tient du 10 au 12 juin 2022 sur toute la colline de Sidi Bou-Saïd, banlieue nord de Tunis.
La cérémonie d’ouverture a eu lieu le 10 juin à 19h00, au Palais de la municipalité et au jardin botanique méditerranéen, et a été marquée notamment par la remise des six prix du Festival, à savoir Grand Prix de l’Art Cité de Sidi Bou-Saïd, Prix international de l’Artiste, Prix Carrière artistique, Prix Critique internationale Cité de Sidi Bou-Saïd, Attestation d’Amitié et de Collaboration et Mention d’Honneur Internationale.
Ce festival, qui se clôturera aujourd’hui dimanche 12 juin, a été fondé par la jeune artiste Sana Bennani, avec l’assistance de l’organisation internationale Esprit Libre et avec l’adhésion de la municipalité de Sidi Bou-Saïd.
L’un des participants, venant d’Italie et plus particulièrement de Sicile, est l’architecte Girolamo Palmizi, grand ami de la Tunisie, qui a exposé son œuvre «Piccola Sicilia», Petite Sicile, une sculpture de trois mètres de haut en métal corten qui représente la Sicile et la Tunisie, l’un à côté de l’autre, symbole de l’amitié et de l’histoire millénaire qui unissent ces deux régions du monde. L’artiste a décidé d’offrir son œuvre d’art « Piccola Sicilia » à la Tunisie.
Les œuvres sculpturales de Girolamo Palmizi sont désormais diffusées en Sicile et en Tunisie, notamment à Nabeul et au campus de la faculté des lettres de La Manouba, mais aussi à Tyr, au Liban, et elles sont le symbole de cette volonté de se rapprocher à travers une mer qui rassemble et qui ne nous sépare pas.
Un hymne à tous les migrants qui traversent la Méditerranée et plus particulièrement à la Tunisie, qui, au début du XIXe siècle, a reçu sur son territoire plus de 130.000 Siciliens en quête de travail et de dignité, qui vinrent s’installer dans notre pays, terre d’accueil et de dialogue, traversant parfois en barque le Canal de Sicile.
Aujourd’hui comme hier, le pauvre migrant, exactement comme une bouteille à la mer, est transporté d’un côté à l’autre de la Méditerranée, a vécu occasionnellement comme une «mère salvatrice», et d’autres moments comme l’endroit du repos éternel.
Bonjour , vous pouvez mettre ma signature en bas de l’article que vous venez de publier svp?
Il s’agit que c’est mon article publié sur le journal nationale « La Presse » de Tunisie.
Cordialement
Alfonso Campisi
* il s’agit de mon article
* Journal national
Prière de rectifier