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Médaille d’or wisigoth cachée dans la maison du Lion Culture

Une pièce d’or taillée sous le règne du Wisigoth Sisebuto, qui régna entre 612 et 621, a été cachée pendant des siècles dans une maison de Léon jusqu’à ce qu’elle soit découverte par hasard lors de plusieurs travaux. La découverte, plutôt que de la remettre aux autorités, l’a conservée, mais la Police nationale l’a déjà récupérée. Les experts en numismatique attachent une grande valeur à la découverte, puisqu’il y a une référence à « Iliocrici », l’actuelle Lorca (Murcie). La Police nationale, qui a été en charge de l’opération de récupération de cet important patrimoine historique, rapporte que « ce tremis d’or est une exception qui est une variable onomique jusqu’alors inconnue, augmentant considérablement sa valeur. »

Les agents ont appris qu’un homme, qui effectuait des travaux de rénovation sur une maison à Léon, avait remporté la médaille. La brigade du patrimoine historique de la police nationale l’a localisé et convoqué avec succès au commissariat, où il a remis la pièce, qui est déposée au musée provincial. Les traits embellis par ce tremis ont été trouvés à León plus communément dans la région carthaginoise du royaume wisigoth, avec sa capitale à Carthagène, et entre la Méditerranée et l’intérieur de l’actuelle Castille-La Manche.

Les autorités ont diffusé les résultats ainsi qu’un événement similaire à Saceruela (Ciudad Real, 570 habitants). En l’occurrence, la reprise est intervenue grâce aux perquisitions récurrentes de la Police nationale, comme l’expliquent les porte-parole de l’entreprise, sur les réseaux sociaux à la recherche d’un internaute qui poste des photos ou des publicités de trésors très pertinents de ce genre. Un porte-parole de la police dans cette affaire déclare que la personne qui l’a trouvée sur Facebook a demandé si quelqu’un savait de quel type de pièce il s’agissait et à quel prix elle pouvait se vendre sur le marché. Les agents ont réussi à retrouver la personne en question et à saisir la pièce.

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Des recherches ont également montré que ce tremis, également de la période wisigothique, était extrait pour tenter d’imiter des pièces romaines ou byzantines similaires. Une hypothèse est qu’il pourrait tenter de reproduire un semblable du règne d’Anastase Ier, entre 491 et 518, correspondant ainsi aux Wisigoths Alaric II, Gesaleico ou Amalarico.

Le professeur à la retraite d’archéologie, d’épigraphie et de numismatique à l’Université de Valladolid Tomás Mañanes explique que le nom Lorca dans la base léonaise lui donne « une plus grande particularité », car il est inhabituel d’inclure de telles références. Selon ce spécialiste, ils s’élèvent à « 500 billets d’euros » dans le sens où ils se limitaient à des paiements importants que l’élite wisigoth pouvait difficilement se permettre. A cette époque, les petites transactions se faisaient par baguage ou par petites pièces de bronze d’origine romaine. Le professeur à la retraite affirme que cette ville du nord de l’Europe, minutes de pièces d’or et d’argent, mais pas de bronze, a ainsi hérité de l’héritage des empires. « Les gens ordinaires avaient une économie nourricière et n’étaient pas économiquement impliqués dans ce type de niveau », souligne l’expert, notant que ces tremises étaient couramment utilisées comme « mariages ou baptêmes dans le domaine religieux ».

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