Ils errent en haute mer depuis une semaine. Les navires humanitaires Océan Viking, Humanity 1 et Géo Barents, qui totalisent 985 migrants naufragés à leur bord cherchent un port où débarquer.
Habituellement, les débarquements s’effectuaient en Italie, dont les ports sont les plus proches de la zone de sauvegarde située au large de la Libye. Mais depuis l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni et la constitution d’un gouvernement d’extrême droite, leurs demandes de débarquement sont conconones à des fins de non réception.
« La situation au bord de l’Ocean Viking s’est sérieusement détériorée. Les internautes annoncent un fort vent, de hautes vagues et une baisse de température d’ici la fin de la semaine. Et les provisions commencent à manquer », alerte dans un communiqué le navire humanitaire de SOS Méditerranée, dont le siège est à Marseille.
Face à cette situation, ils demandent aux autres européens de Méditerranée occidentale, la France, l’Espagne et la Grèce, de participer à la coordination des efforts permettant au navire de trouver un port cîr où débarquer.
Depuis 2014 et le début de cette crise migratoire, au moins 20 000 femmes, enfants et hommes ont perdu la vie en Méditerranée centrale, estime l’ONG.