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Le bilan des migrants arrivés irrégulièrement en Europe a baissé de 12% en 2020

ROMA – En 2020 en Europe, malgré l’aggravation de la pandémie de Covid-19 et le fossé qui se creuse entre pays riches et pays pauvres, « moins de réfugiés et migrants sont devenus « en situation irrégulière » (- 12% par rapport à 2019) et plus de moins de demandeurs d’asile (chute d’un tiers) ». C’est le résultat du rapport sur l’asile de 2021 sur la fondation pour les migrants, un organe pastoral de la conférence des évêques italiens (CEI). Le document, maintenant dans sa cinquième édition, a été présenté à Rome.

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De plus en plus de mineurs non accompagnés, beaucoup disparaissent

Le nombre de mineurs arrivant en Italie sur les routes migratoires non accompagnés d’un membre de leur famille est en augmentation. Il y a aussi une augmentation du nombre de personnes qui se perdent de vue, lorsqu’elles sont placées dans le circuit des centres d’accueil. Il s’agit souvent d’enfants de moins de dix ans.

« Les Mineurs Etrangers Non Accompagnés (UASC) présents et enregistrés en Italie fin septembre 2021 ; ils étaient 5 979 à la même date en 2020 et ont ainsi augmenté de 62% » lit-on dans le dossier « Le droit d’asile » la Fondation Migrantes s’engage à conditions des demandeurs d’asile en Italie et en Europe.

Il s’agit de « 9 385 garçons et enfants (97%) et 276 filles et filles (3%). Un sur trois est le bienvenu en Sicile ; suivi du Frioul-Vénétie Julienne (le « terminal » italien de la route des Balkans), de la Lombardie et des Pouilles.

Les gens sont déplacés par l’augmentation des catastrophes environnementales

Les déplacements de personnes dus aux catastrophes environnementales sont en augmentation. C’est ce que révèle le nouveau rapport de Migrantes qui explique que le pourcentage d’augmentation de la présence de déplacements environnementaux par monde 2020 à fin 2020 était de 37%, sept millions, par rapport à fin 2019, 5,1 millions, lorsque Idmc (Monitoring Centre international de déplacement) considèrent cet indicateur pour la première fois.

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Trente millions : également en 2020, le nombre de nouveaux arrivants déplacés par des catastrophes environnementales liées à des événements météorologiques (soit 98% de toutes les nouvelles catastrophes par catastrophes) : cyclones, ouragans, typhons et autres types de tempêtes, inondations, feux de forêt, sécheresses, glissements de terrain et des températures extrêmes. C’est aujourd’hui l’indicateur le plus fiable pour quantifier le phénomène des « personnes déplacées environnementales » dû au changement climatique, au moins en partie. Selon le rapport Groundswell 2021 de la Banque mondiale, le nombre de migrants forcés qui pourraient survenir dans les six pays macro-régionaux du monde en raison du changement climatique d’ici 2050, en particulier en Afrique et en Asie, est de 216 millions.

Selon le rapport, c’est le scénario prévisible si des initiatives efficaces pour lutter contre le changement climatique et pour le développement ne sont pas mises en place. « Mais si nous commençons aujourd’hui – note Migrantes – à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à remédier aux déséquilibres de développement, à restaurer les écosystèmes critiques et à soutenir l’adaptation de la population, la prévision de 216 millions pourrait être réduite de 80%, à ’44 millions de personnes une ».

En 2021 les décès en mer ont augmenté : 1559 en 11 mois

En 2021, l’estimation du nombre de migrants décédés et portés disparus en tentant de rejoindre l’Europe via la Méditerranée et l’océan Atlantique a augmenté par rapport à l’année précédente. Les données début novembre de cette année sont déjà supérieures aux données 2020 : il y a au moins 2460 personnes pour environ 2350.

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« Début novembre 2021, l’estimation (minimum) de migrants morts et disparus en Méditerranée dépasse déjà le total de 1 559 contre 1 448 pour 2020 », indique le document. « L’affaire de cette ‘nouvelle’ catastrophe humanitaire s’entoure de la grande indifférence des Etats européens et de l’UE – poursuit le texte – sur tout secteur méditerranéen central, à la manière de l’Italie et de Malte, où la première encore en novembre 2021 plus de 1 200 sont déjà morts et disparus, contre 999 en 2020 au total ».

Le rapport, qui en est à sa cinquième édition, ajoute : « Le tableau venant de l’Atlantique aux îles Canaries, le territoire espagnol, est également impressionnant : plus de 23 000 personnes sont arrivées en 2020 contre 2 700 l’année précédente (neuf fois plus) avec un nombre toujours croissant en 2021. Mais dans la période le nombre de morts s’est multiplié et a disparu en mer : près de 900 de ceux avec des nouvelles en 2020, quadrilatère par rapport à 2019, et 900 de plus déjà lui-même en 2021 (données début novembre) ».

Délocalisations vers l’UE : seulement 11 % de tous les candidats ont été présélectionnés

Trop de délocalisations en Europe augmentent le nombre de cas où une protection spéciale est accordée (mais on est loin des chiffres jugés satisfaisants). « En 2020, qui a vu les deux premières vagues de Covid-19, le nombre de demandeurs d’asile examinés par les commissions territoriales est de plus de la moitié par rapport à l’année précédente : de 95 060 000 à 42 604 », lit-on dans le document.

« Malgré les obstacles et les difficultés, 2021 voit pour la première fois une certaine cohérence dans la reconnaissance de la nouvelle protection spéciale (3 241 récompenses entre janvier et le 24 août, soit 11% de l’ensemble des candidats présélectionnés). Loin des valeurs qui, en les années 2015 à 2018, ont reçu la protection humanitaire qui a été abolie par le premier « décret de sécurité » de 18 (de 21 % à 25 % de toutes les décisions). « En 2021 également, poursuit-il, « environ 40 % des demandeurs de protection reçoivent un résultat positif à la Commission territoriale, contre 24% en 2020 et 21% en 2019. Si au cours des trois dernières années la reconnaissance ne couvre que le statut de réfugié 11 -12% des demandeurs examinés, la fréquence de la protection subsidiaire a augmenté, passant de 7% en 2019 à 18% en 2021 ».

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Une réforme de l’UE inutilisée et dangereuse risque de reculer Schengen

L’accord européen sur l’immigration et l’asile présenté par la Commission européenne en septembre 2020 est présenté comme « une non-réforme, non seulement inutile mais extrêmement dangereuse ».
Selon l’analyse de l’accord préparée par les auteurs du rapport, l' »objectif principal » de l’accord « est de gérer toute pression des migrants sur les États membres avec une approche unique. Dans cette nouvelle perspective – poursuivent les animateurs du document – la notion de solidarité prend un sens qui n’est plus lié au partage des responsabilités dans la gestion d’un régime d’asile commun régi par des réglementations précises, mais à l’émergence de initiatives politiques sur l’accès des réfugiés, entraver ou empêcher. Europe ». Selon le rapport, la proposition de la Commission « déforme et ridiculise le concept de solidarité, et renforce ceux qui ne veulent pas d’un partage équitable et efficace des responsabilités ».

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