L’Agence régionale de la biodiversité a donné ses projets tournés vers les scolaires.
« L’agglomération Hérault Méditerranée est en charge de l’animation de cinq sites Natura 2 000, de 1 000 hectares de terrain du Conservatoire du littoral sur les communes d’Agde, Vias et Portiragnes, et c’est parce que nous faisons plein de choses que nous nous sommes dit qu’à un moment donné, il fallait les valoriser. »
Pour ces mots de présentation lors du premier tour de table, Julien Azéma, chef du service biodiversité espaces naturels pour l’agglomération Hérault Méditerranée, explique les motivations des projets lancés par la communauté.
Un partenariat avec le lycée agricole de Pézenas
Aux côtés de Gwendoline Chaudoir, vice-présidente de la transition écologique et majestueuse de Portiragnes, le 14 juin à l’heure de la Région, Julien Azéma reçoit le trophée « Territoires engagés pour la nature » qui récompense son agglomération.
Et ainsi, il étaye ses ambitions. « Un suivi a été développé par l’ex office national de l’eau et des milieux aquatiques, qui permet de surveiller les sédiments et la courantomètrie notammentdétaille-t-il. Et les agents qui travaillaient là-dessus pensaient qu’il était opportun d’ouvrir un peu le specre et de profiter de ce temps de suivi des cours d’eau pour également répertorier la biodiversité. »
Et ce specre inclut désormais les scolaires, fil rouge de l’Agglomération pour ces projets. « Nous avons établi un partenariat avec un lycée agricole à Montpellier où se trouvent des étudiants en BTS qui vont pour la plupart s’orienter vers une licence d’expertise des milieux naturels »révèle Julien Azéma.
L’idée pour ce dernier et Gwendoline Chaudoir est de sensibiliser les générations futures. Le tout, en profitant des richesses ressources locales. « Nous avons aussi au sein de notre communauté un lycée agricole à Pézenasfaites remarquer l’élu. C’est un établissement qui propose plein de formations qui peuvent servir aussi bien à nos espaces verts que naturels, mais nous n’avions pas de relation particulière. Donc là encore, nous avons établi un partenariat avec ces écoles locales. Et l’idée est de leur proposer des chantiers de gestion de la fréquentation d’un site Natura 2 000 pour ensuite, animer le site pour les scolaires plus jeunes : du CE2 au CM2. »
Rémunérer l’innovation
Un territoire pilier pour descéens afin d’en faire bénéficier les plus jeunes générations, voilà notamment ce qui justifie la présence de la communauté d’agglomération à la maison de la Région. En effet, il a été renversé par la Récession de la Biodiversité (ARB). « Notre mais est de valoriser des projets ou d’encourager des communes ou des communautés à s’engager pour la nature et l’environnement »explicite Cécile Bedel, responsable de l’accompagnement des acteurs à l’ARB.
Pour ses raisons, Julien Azéma et Gwendoline Chaudoir se sont vus remettre ce trophée en bois recyclé. Et si ce trophée récompense parfois les plus petites communes pour les encourager ou donner à des subventions, dans le cas de l’agglomération, « ce prix leur permet de passer un cap dans leurs innovations »conclu Cécile Bedel.
Troisième remise des Ten
Pilotés par des services de l’État, telle que la DREAL, la Région, l’office français de la biodiversité et l’ARB, qui assure localement son déploiement, les trophées « Territoires engagés pour la nature » (Ten) ont pour but « d’impulser un nouvel élan autour des enjeux de la biodiversité ».
Et pour cette troisième remise de prix, dix-neuf collectivités ont été récompensées en Occitanie dont trois dans l’Hérault : Poussan, Balaruc-les-Bains et donc la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée.