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La réponse à la promotion de la communication et du tourisme destination Pyrénées-Orientales

Station verte, Ville d’art et d’histoire, Vignobles et découvertes, Grands sites, Bienvenue à la ferme, agriculteur est le bienvenu, sigles et logos pour attirer les vacances. Y en a-t-il trop ? Comment capter la clientèle pour connaître le département ? Quelques experts et spécialistes tentent de répondre.

Les professionnels de l’hébergement et de la restauration ont jeté une pierre dans l’étang la semaine dernière. « Encourager de nombreuses marques, logos et références touristiques dans le département, terminé chez Brice Sannac, Patron Umih 66 (Union de l’Hôtellerie et de l’Industrie), confusion sur le message de plus en plus. Il faut faire quelque chose pour fluidifier la communication, je voudrais aussi vous rappeler que nous collectons les taxes de séjour, nous finançons donc en partie cette communication. « 

Une tentative a été faite d’unir les choses fin 2019 avec l’initiative de la marque Le 4ème aspect. Le marquage semble avoir disparu des radars, bien qu’il soit utilisé de temps à autre dans certains documents. « Nous n’avons pas été là-dessus depuis longtemps, Hermeline Malherbe, présidente de l’Agence de développement touristique (ADT) jusqu’à vendredi, a été condamnée (voir encadré). Passionnante polémique, localement, elle pèse plus lourd que la véritable marque ombrelle ‘Cyrénées Méditerranée en Catalan payé’ qui a été fondée il y a 6 mois. Il a été conçu en étroite collaboration avec tous les acteurs impliqués dans le tourisme. Personnellement, j’ai trouvé que c’était un peu long, mais au final ça marche bien.  »

Le terme « catalan » est extérieurement contre-productif

Selon les spécialistes du tourisme, selon la clientèle, qu’elle soit nationale ou internationale, il faut que la devise générique puisse situer géographiquement le territoire. Laurence Lemaire est une experte en développement touristique. Elle a été mandatée par de nombreux clients privés et publics du département pour définir et mettre en œuvre des opérations de communication. « Le terme catalan ne transmet pas de message à la communauté nationale et internationale, elle analyse. En interne, oui. Le catalan, c’est la culture, le patrimoine. Extérieurement, c’est contre-productif. Les clients intéressés par la Catalogne préfèrent se rendre à Barcelone et ses environs, pas à Perpignan. Il en va de même pour le peuple espagnol, pour qui le qualificatif catalan ne lui promettait pas une destination exotique. Il faut lui vendre la France, pas l’ersatz de Catalogne. Nous avons dans P.-O. beaucoup de qualités, peut-être trop. Nous péchons ces qualités et ne savons pas quoi faire pour parler de notre destination. Pyrénées Méditerranée c’est décidément un premier pas, c’est dans la lignée de l’Occitanie, ça parle à tout le monde. « 

Pas que du tourisme mais du « partage »

L’agence de développement touristique, bras armé du département en la matière, intervient sur différents axes touristiques. Outre les vacanciers favorables aux stations balnéaires et côtières interdites, le tourisme terrestre, les affaires, les conférences, les conventions, les événements ou encore les croisières sont des itinéraires. Sète crée ainsi un club croisière. Le club développera des documents de communication et de promotion à destination des agences et entreprises maritimes. Port-Vendres et Collioure en seront le club et la première opération sera programmée prochainement pour accueillir les voyagistes. Comme nous le verrons, ADT travaille avec l’ensemble de ses partenaires professionnels pour attirer la clientèle et capitaliser sur les forces du département et sa capacité à accueillir des visiteurs tout au long de l’année. Travail à long terme.

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Tourisme de rassemblement contre tourisme

Selon les professionnels, le département a trop survécu à ce tourisme populaire qui s’est installé, coûte que coûte, d’année en année entre juillet et août sur le littoral, notamment grâce aux aménagements réalisés par la Mission Racine.  » Cette période est terminée, confirme Laurence Lemaire, experte en développement touristique.Il faut maintenant passer au tourisme de conquête. Rechercher des clients hors de nos frontières, qu’ils soient régionaux ou nationaux. C’est essentiel pour étendre nos ailes saisonnières, ainsi que pour déplacer un supermarché. Aller au supermarché, les professionnels de l’hébergement le demandent, nous en avons besoin».

Il faut donc célébrer des parts de marché importantes à l’étranger. Depuis bientôt deux ans, le Covid a limité les salons, ils devraient reprendre progressivement. « Ces soins sont essentiels, poursuit l’expert, nous rencontrons des animateurs, des agences de voyages, des autocaristes, des voyagistes, des structures événementielles, etc. Tant de recettes de clients intéressantes. Mais s’il vous plaît, nous envoyons les techniciens, les professionnels et pas beaucoup d’élus qui marchent. Ils n’ont rien à voir avec les négociations commerciales entre les pros. Les salons sont là pour opérer et signer des contrats.»

Chiffres clés 2020

7ème département français du tourisme
24,7 millions de nuitées
640 000 lits touristiques
4,2 millions de visiteurs par an
2,7 millions de touristes
1,5 million de déplacements à la journée dont 93 % français.
7 stations de montagne
10 stations balnéaires
5 centres de Spa
110 000 postes
Dépense moyenne par nuit et par touriste : 42,30 euros soit 1 milliard d’euros de consommation
Durée moyenne de séjour de 8 jours
La consommation numérique d’ADA atteindra 12,7 millions de personnes en 2020

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