L’assemblée générale des Nations unies a décrété 2022 année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales. Dans ce cadre, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé deux jours et demi d’ateliers et de rencontres dans le cadre d’Escale à Sète.
Dans le cadre de l’année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales (Iyafa2022 en anglais) décidée par l’assemblée générale des Nations Unies pour 2022 et pilotée par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Thas avait une carte à jouer et autant profiter d’un événement comme Escale à Sète pour organise des rencontres, des visites et des débats en présence de délégations d’autres pays.
mardi et depuis jusqu’à jeudi, de nombreux intervenants ont donc découvert la pêche artisanale, l’aquaculture et la conchyliculture locales au travers d’échanges d’expériences, de conférences sous le dôme du village d’Escale à Sète et de sorties sur le terrain.
Gilles Mainguon, responsable du site, a dirigé une visite guidée de l’écloserie des Poissons du soleil à Balaruc ..
« Tous les intervenants essaient de gérer l’étang de manière durable »
C’était le cas ce mercredi au départ de la Pointe courte sous la conduite du patron pêcheur Robert Rumeau ancien vice-président du CRPMEM (Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins) d’Occitanie en présence de responsables locaux, régionaux et international de la pêche. « Nous organisons plusieurs événements similaires dans tous les pays du monde pour promouvoir la pêche et l’aquaculture artisanale, a nommé Valerio Crespi, fonctionnaire technique chargé des pêches et de l’aquaculture à la FAO, au moment du départ. Il faut préciser que c’est à l’Ifremer de Sète que celui-ci a fait son Maître à la fin des années quatre-vingt-dix. Il en a gardé des contacts autant avec les chercheurs que les pêcheurs. « La caractéristique de la lagune de Thau, c’est que sa gestion est compliquée. Il y a beaucoup d’usagers : elle est exploitée par l’aquaculture, la pêche, le tourisme. Cela crée des conflits d’usage, il y a aussi des problèmes de pollution, le réchauffement climatique qui a modifié le phytoplancton ne se nourrissent pas les huîtres et les moules … Néanmoins, tous les intervenants essaient de gérer l’étang de manière durable. »
« Ça valait la peine d’organiser quelque chose dans le cadre d’Escale à Sète, at-il ajouté. Mardi, nous avons présenté la pêche et l’aquaculture artisanale au grand public. Là, il s’agit plutôt d’une session d’échanges autour de différents modèles de pêche méditerranéenne au Maroc, en Tunisie, au Sénégal, en Italie ». Une délégation de pêcheurs de la lagune d’Orbetello en Italie était présente. Des échanges ont déjà eu lieu dans le passé avec les pêcheurs de Thau.

Le patron pêcheur Robert Rumeau (à droite) à la ferme conchylicole L’huître d’Oc.
« Cette lagune, plus petite, est totalement gérée par une coopérative de cent pêcheurs, a décrit Valerio Crespi. Ils pêchent, élèvent des daurades et des loups qu’ils relâchent. Des bordigues contrôlent l’entrée et la sortie des poissons. Ils gèrent aussi la vente des poissons et la restauration car Orbetello est très touristique. C’est un peu comme ici finalement. » Le sénégalais a été réimprimé par Téning Sene, directeur de l’Agence nationale de l’aquaculture. Le gouvernement sénégalais souhaite, en effet, développer l’aquaculture dans le pays et développer des partenariats avec les professionnels de l’étang de Thau.
Aquaculture et conchyliculture au menu
De nombreux autres travaillent au programme de ce programme lié au travail : l’écloserie des Poissons du soleil à Balaruc-les-Bains où sont produt 40 millions d’alevins ; L’huître d’Oc, ferz conchylicole de Bouzigues exploitée par Julien Jamma, premier vice-président du Comité régional de conchyliculture de Méditerranée, le musée de la pêche de Bouzigues sans oublier une dégustation aux établisseoup Arcella, Ateceian Arcella Rappelons que Les Poissons du soleil est une entreprise innovante spécialisée dans la production de jeunes poissons marins. L’écloserie de Balaruc est la pionnière en France des techniques d’élevage de bars et de daurades. Créée en 1976, elle a rejoint en 2003 le groupe Aqualand et exploite quatre sites en Occitanie dont un site de prégrossissement (avec transport maritime) sur le port de pêche de Frontignan.