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La nostalgie d’Alicante – Informations

En tartaneta de fira munta el bón alicantí, fragancies de mar i alfábega embalsamen el matí, colomets blancs en el cel fan revols de querubí. Vers Eduardo Irles, qui connaissait très bien l’essence des habitants d’Alicante, est un homme aérien et propre. Dans son poème « Romans del bon alicantí », il chante, pas à pas tout ce qu’Alicante a d’attachant et d’ancestral. C’est sa nostalgie de ce qui nous fait sentir et aimer notre terre. Lentement, il parcourt le merveilleux chemin de sa « tartaneta de fira », celle qui, parmi les parfums de la mer et du basilic, représente les traditions d’antan. Ainsi, à travers ses vers fluides, il nous conduit à travers l’histoire de notre pays. rues étroites de Santa Cruz: Refuge Santa Creu que obris de bón de matí els ulls, tan grans com finestres par mirar el mar vehí ; mans fines dálicantina de vous un autel divin, la Santa Faç i Quijano sont les guides de votre destin.

Le quartier de Santa Cruzsous le Benacantil, est le cœur du vieil Alicante, Qu’il est beau de contempler depuis l’Ermitage ses toits, ses façades blanches et les vieux murs du Château ! Quelle sensation d’entendre de là, confondus avec l’air, les bruits quotidiens de la ville ! En descendant les marches abruptes de Santa Cruz, nous arrivons à Villavieja, aujourd’hui si dégradée, mais dont on pouvait dire autrefois : Barri de la Vilavella, anima ardent d’Alacant, cases morenes de sol vestides de colours clars ce qu’ils mettent dans le château per a mirar-se en la mar. Les rues de Villavieja, qui mènent à la mer, cette mer méditerranéenne pleine de folklore et d’histoire, d’où les anciennes civilisations ont découvert le rocher blanc qui domine ce bel endroit baigné de soleil : Carrers d’Alacant el vell, claror de goig llevantí, en les balcons, les cortines son veles de bergantí. Les oiseaux de mer qui fleurissent et qui s’aventurent dans la mer.

Et à côté de la plage, notre Raval Raval Roig, celui qui a presque disparu, avec ses maisons de pêcheurs et sa chapelle Socós : Cabane blanche et gaie del Raval alicantí, per a el mar eres gavina, per a el Castell, teuladí. Reliquaire de la marine d’Alicante, transcription de la Méditerranée, qui dressait autrefois ses façades polychromes au soleil levant parmi les bateaux échoués et la délicate verdure des palmiers. La nostalgie du temps jadis, quand les pêcheurs quittaient la plage pour leurs tâches quotidiennes. Vieilles images de filets de pêche sur le sable fin au pied du vieux mur ; chansons d’amour qui s’élevaient dans l’air en se mêlant à la brise fraîche de la mer.

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Ensemble harmonieux formé par la mer, la plage et le Benacantil qui, avec son visage majestueux, contemple impassiblement le passage des années sur la ville, ces années d’histoire et de vieilles traditions que nous, habitants d’Alicante, ne devrions jamais oublier : comme le « Porrate de Sant Antoni », lorsqu’il y avait encore des restes de décorations de Noël dans de nombreuses maisons ; et la Candelaria, une fête aujourd’hui perdue, une fête qui se tenait au début du mois de février avec les amandiers déjà en fleurs, anticipant ainsi l’arrivée du printemps : J’aplega la Candelaria… ! Au milieu de l’éclat divisé paraetes de taronges i llimes que son d’or fí : torró, rollets de punxetes, castanyes, torrats i ví. A propos des almetlers en fleurs chante le premier teuladi.

En outre, l’attachante nostalgie multiséculaire pour notre « Mère pèlerine », le pèlerinage au monastère de Santa Fazaprès Pâques, un rite et une liturgie qui transcendent le temps et les modes, devenant l’essence même du peuple d’Alicante.

La nostalgie aussi pour l’un de nos artistes les plus aimés, Gastón Castelló, qui a raconté ses évocations de Noël comme suit : « Je me souviens vaguement de ces années de ma lointaine enfance où ma mère, la veille de Noël, m’emmenait sur une place de marché près de la mer, située au bout de l’Explanada poussiéreuse, là où les diligences partaient pour Alcoy. Cette place m’apparaissait comme une vision de rêve, avec les fabricants de crèches installés « baix les porxes » dans leurs étals remplis de bergers, de vierges, de grottes, de poussins, de Rois Mages… Ce fut l’origine de ma première composition, un dessin coloré rappelant tout ce que mon imagination d’enfant avait vu… ». Peut-être que de l’éternel, Gaston contemplera les habitants d’Alicante qu’il a tant aimés, répétant avec une grande attention les chansons populaires que lui chantait sa mère, une Alcoyana.

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Et aussi la nostalgie, bien sûr, de ces Festival Fogueres des années 1930, qui a fait couler beaucoup d’encre, comme ce petit poème recueilli dans un llibret de l’époque : Les dolçaines, els cohets, els espectaculs i bandes farán la vida feliç entre trons sarabandes. Et, comme les années précédentes, a les dotze de la nit les flamerades naîtront. Et quand ils se souviendront toujours de la danse, tout le monde dira qu’Alacant est la meilleure terre du monde !

Vieilles coutumes, nostalgie joyeuse, racines des habitants d’Alicante, travailleurs et extravertis ; tartaneta de fira qui suit le chemin d’hier pour construire aujourd’hui. Poètes, musiciens, peintres, artisans, des personnes qui ont forgé notre essence et notre personnalité et qui, d’une certaine manière, ont fait grandir en nous ce désir fécond : Porte del porrat taronges, de l’horta, raím valencí ; de Santa Faç, madalenes, i del cor alicantí, la sanc qu’es mel i qu’es foc : Fondellol, el nostre ví. Une étoile solitaire brille au-dessus du chemin. Dans le ciel brille une fusée, dans la campagne brille un masti. En tartaneta de fira, torna el bon alicantí !

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