Il faut remonter à 1994, lorsque le maire de la ville d’alors Abderrazek Chraïet, qui venait de rentrer de France, remettait les briques au titre de leur noblesse par l’action dans le cadre d’une campagne pour l’unicité pour donner des maisons à faire. cette ville unique et qui attire le regard des visiteurs. Thuzuros, dans l’antiquité carthaginoise, une ville aux deux puits comme on l’appelle dans les bosposphères. Une parcelle de terre avec le sucré et le salé des deux côtés, comme le décrit un ballon dans sa montgolfière, fait l’envie de tous ceux qui y ont séjourné. Elle possède une richesse touristique qui en fait une destination prisée qui façonne les sites les plus exclusifs de l’autre côté de la Méditerranée, mais aussi grâce à une architecture en briques de terre cuite que nous protégeons jalousement.
Les gisements de terre dans lesquels la région est étendue occupent le choix des habitants de Tozeur qui défendent cet emblème contre l’invasion des nouvelles technologies du béton. Ils sont connus pour leur génialité qui absorbe facilement l’eau de pluie et apporte une note de fraîcheur par temps chaud. C’est-à-dire qu’elles sont une caractéristique essentielle de l’architecture et ont été appliquées à la construction de sa maison et une condition requise par un ensemble de règles, qui est, entre autres, de ne pas traverser les deux étages pour ne pas déranger vue bloquée sur le magnifique paysage de palmiers surplombant la ville. Il s’agit aussi du charme de préserver le coucher de soleil ; peinture qui fait partie du rituel offert aux visiteurs et dont on ne veut rien manquer au monde. En 1985, il a été demandé aux commerçants de décorer la façade de leurs boutiques de briques rouges afin de meubler l’artère principale de la ville mais aussi tous les tronçons qui serpentent cette ville oasis, que l’on voit chez chacun d’eux sur des cartes postales. Il est déjà jaloux de sa grande qualité, la terre de Tozeur, des gens qui ne sont pas restés insensibles à la peinture offerte dès que l’on se promène dans la ville.
Au carrefour
Grâce à la coopération avec le Japon, un laboratoire d’exploration, dans le cadre de la coopération entre le Southern Development Office et l’Agence de coopération internationale du Japon (JICA), a mis au point une nouvelle technique de fabrication de briques shotless permettant ainsi de précieuses économies d’énergie. La saisie est aussi l’occasion d’exporter ce trésor dont les citoyens sont fiers. Réduite de père en fils, la briqueterie fait partie intégrante du patrimoine culturel de Tozeur. Mais aujourd’hui, elle risque de perdre sa notoriété et de disparaître à cause du retrait des jeunes qui ont abandonné la technique traditionnelle de fabrication et se sont tournés vers d’autres parties de l’aile. Certes, elle continue d’être répandue mais est menacée par les innovations en la matière et surtout par cette vague catastrophique de nouvelles techniques de fabrication des matériaux de construction (béton).
Avec une production mensuelle de 560 000 pièces, l’offre n’est pas toujours suffisante pour la demande que va favoriser crescendo dans un marché des jus qui se développe au-delà de ces régions. C’est une entreprise qui mobilise 65 artisans travaillant dans 25 ateliers répartis dans toute la ville utilisant 60 fours équipés pour la cuisson.
L’envers de la médaille, c’est que les briques rouges sont aujourd’hui à la croisée des chemins à cause de cette menace qu’elles veulent transformer la technique traditionnelle et artisanale en un processus industriel, avec des voix qui s’élèvent au nom de l’économie énergétique. la terre pour donner une apparence de sentinelle. C’est l’ASM Tozeur qui s’est battue pour conserver le charme de ces briques qui ont impressionné les hôtes venus du vieux continent et parmi eux, nombre d’entre eux tentent de faire profiter les anciennes habitations de la médina d’une retraite paisible dans une ville où le soleil brille 365 jours par an. Hafedh Trabelsi