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Harkis des Pyrénées-Orientales : « Réconcilier les mémoires sans les confondre ni les opposer »

Comme chaque année, le 25 septembre est la journée d’hommage aux Harkis, aux Moghaznis et aux autres membres des formations supplétives de l’armée française. L’occasion, ce dimanche d’une cérémonie de commémorations, à la stèle des harkis du camp Joffre à Rivesaltes.

À l’occasion de la journée d’hommage aux Harkis, ce dimanche 25 septembre, une cérémonie eu lieu à la stèle des harkis au camp de Rivesaltes. Rodrigue Furcy, préfet des Pyrénées-Orientales, qui a donné une conférence du message de Patricia Mirallès, secrétaire d’État, chargée des Anciens combattants et de la mémoire : « Cette journée d’hommage solennel est un rendez-vous avec l’Histoire, un rendez-vous avec la République une et indivisible. Cependant, aujourd’hui, se souvenir et honorer ne suffit plus. Sixty ans après la fin du conflit en Algérie et vingt ans après la reconnaissance officielle de la tragédie vécue par les Harkis, cette période de notre histoire reste une blessure ouverte dans notre mémoire collective ».

L’an dernier, le président Emmanuel Macron demandait « Pardon » aux harkis : « La loi du 23 février 2022 qui porte reconnaissance de la Nation envers les Harkis et les autres personnes rapatriées d’Algérie et réparation des préjudices subis par ceux ci et leurs familles du fait de l’indigité de leurs conditions d’accueil et de vie qui a été adoptée cette année par l’Assemblée nationale est l’aboutissement de cette démarche »reprenait le texte de Patricia Mirallès.

Pour continuer la reconnaissance des Harkis, « il faut rapprocher les mémoires. La volonté commune pour la première fois affiliée et assumée de la France et de l’Algérie d’ouvrir leurs archives et de faire travailler de concert des historiens des deux rives de la Méditerranée participe aussi à cette démarche. Les efforts des protagonistes de cette histoire douloureuse doivent tendre vers la réconciliation des mémoires, sans les confondre et surtout sans les opposants ».

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