Le Porte-parole du ministère des Armées a fait un point sur le déploiement des militaires français aux portes de l’Europe. Il est fait le bilan des forces en présence près de l’Ukraine.
Hervé Grandjean a fait un point des forces françaises mobilisées en Europe de l’Est depuis le début de la guerre en Ukraine. Invitation sur le plateau de LCI, il a assuré que l’armée française était « crédible » et prête pour des « conflits de haute intensité ». La France reste, pour l’heure, dans une « posture de soutien » à son allié ukrainien.
4 mirages 2000 en Estonie, des rafales en patrouille …
D’un point de vue aérien, à compter de « mi-mars », 4 mirages 2000 (produits par Dassault) seront placés en Estonie, avec « une centaine de militaires de l’armée de l’air et de l’espace. » Ce déploiement vise à répondre aux missions de « police du ciel » et de « défense aérienne » pour « l’ensemble des pays baltes ».
Porte-parole de l’armée précise que, dès cette semaine, des « patrouilles de Rafales » décolleront de Mont-de-Marsan (Nouvelle-Aquitaine) et seront accompagnés d’avions ravitailleurs (Airbus A330 MRTT) d’Istres (Bouches – du Rhône). Ils assurent leurs missions en pologne pour assurer la sécurité de l’espace aérien du pays.
8 000 militaires français sur le qui-vive
Sur les moyens terrestres, Hérvé Grandjean annonce que 500 militaires français qui vont partir « dans les jours et les semaines qui. » Ils deviendront « constituer un bataillon sous commandement de l’OTAN ». L’objectif affiché est d’assurer la sécurité dans l’Europe de l’Est et « prévenir toute velléité (…) d’incursion russe. »
Les porte-avions de Charles de Gaulle sont également mobilisés dans le cadre de ces opérations. Il est actuellement en « Méditerranée orientale », accompagné de différentes frégates de la marine. Ces frégates pourraient aussi être déployées, si la situation le permet, en mer noire au sud de l’Ukraine, pour assurer des missions de renseignement.
Au total ce sont 1500 millions de francs français qui sont mobilisés pour assurer la sécurité et la sécurité en Europe orientale. Par ailleurs, dans le cadre de « la force de réaction rapide de l’OTAN », 8 000 soldats français sont en alerte et prêts à être envoyés sur place.