La Journée mondiale des océans est l’occasion de réfléchir et de se poser quelques questions : quel est l’avenir de nos mers et de nos océans ? Comment la surexploitation et la pollution affectent-elles les écosystèmes marins ? Qu’en est-il de leurs merveilleux habitats ? Qu’adviendra-t-il des espèces menacées ? Que signifie l’acidification des océans ? Quel sera l’impact de tout cela sur notre vie ?
Il ne fait aucun doute que ces questions et bien d’autres encore sont au cœur de nos préoccupations aujourd’hui, mais la vérité est qu’il est difficile de trouver une réponse unique à chacune d’entre elles. Malgré cela, et sans savoir exactement comment nous pouvons faire partie de la solution, nous sommes tous conscients que nous devons faire quelque chose.
C’est pourquoi, aujourd’hui plus que jamais, nous devons écouter les scientifiques. Ils ont consacré des années d’études et de recherches à la compréhension de tout ce qui affecte les mers et leurs écosystèmes. Grâce à leurs connaissances approfondies et bien fondées, ils sont en mesure de faire des prévisions, de nous dire où nous allons et ce que nous pourrions faire pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés. Dans le même ordre d’idées, il est important aujourd’hui de s’intéresser aux entrepreneurs de la durabilité, des rêveurs qui se lancent dans des projets apparemment fous et impossibles pour sauver des espèces menacées, restaurer des écosystèmes qui se dégradent ou protéger les coins de nos océans qui sont encore libres de toute activité humaine. Enfin, nous devons également prêter attention aujourd’hui à l’initiative privée, en commençant par chacun d’entre nous et en poursuivant avec les possibilités offertes par le nombre croissant d’entreprises qui ont une âme et qui disposent de programmes de durabilité et de ressources pour aider les bonnes causes. Tous ces acteurs sont incontestablement importants pour la conservation et la régénération de nos mers, mais osons rêver : et s’ils pouvaient travailler ensemble ?
Image d’archive de l’océan Atlantique
La réponse se trouve dans l’Alliance Bluewave. Il s’agit d’une initiative à but non lucratif qui a été créée dans le but de rassembler la communauté scientifique, les rêveurs de projets durables, les bénévoles et les entreprises autour d’un même objectif : restaurer la santé et la beauté de nos mers et de nos océans. Cette alliance, un lieu de rencontre où les défis et les opportunités de nos mers seront connus, promouvra des projets ayant un impact positif et réel sur nos vies. Un projet qui naît en mettant l’accent sur la mer Méditerranée, notre mer, berceau de cultures, de diversité et de beauté, mais aussi la mer qui souffre le plus des excès et des problèmes mentionnés ci-dessus. En tant que mer fermée, elle devient le laboratoire idéal pour apprendre et trouver des solutions qui, une fois contrastées, peuvent être transposées dans d’autres parties du monde et avoir ainsi un impact positif plus important à l’échelle mondiale.
Tout cela commencera le 12 juin à Barcelone, la capitale méditerranéenne par excellence. Le mouvement débutera à l’Illa Diagonal, avec un symposium réunissant des scientifiques, des entrepreneurs et des entreprises qui analyseront la situation actuelle de la Méditerranée, présenteront les défis auxquels elle est confrontée, ainsi que les projets actuels et futurs qui favoriseront sa conservation et son rajeunissement.
Enric Sala, biologiste marin et fondateur du projet Pristine Seas de National Geographic, qui rêve de protéger les endroits reculés de nos océans encore libres de toute activité humaine ; et Manu San Félix, biologiste marin et créateur de l’association Vellmarí, qui se consacre à la récupération des posidonies en Méditerranée.
En somme, l’Alliance Bluewave est un rêve pour tous ceux qui aiment nos mers et nos océans, et une invitation à cesser de faire partie du problème et à faire partie de la solution.
Osez rêver. No Surrender.