Le Premier ministre Jean Castex, co-fondateur de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, était à l’est de Port-La Nouvelle. Parce que, at-il dit, « il est plus que jamais indispensable d’accélérer notre transition énergétique », le chef du gouvernement a fait des annonces fortes : une accélération du calendrier et la validation d’un premier site pour la phase de production industrielle d’électricité via l’éolien flottant. Il est situé dans la grande zone située à Gruissan et Port-La Nouvelle. La grande zone située au Barcarès sera un « joker » dans un premier temps …
Jean Castex, eu attendu au contexte actuel, est formel : « pour devenir fleuron de l’éolien flottant, nous devons désormais changer d’échelle, c’est-à-dire passer des expérimentations aux parcs commerciaux et développer nos capacités de production ». « Pour faire des parcs d’éolien flottant, il faut identifier des zones de développement. Une première zone a été définie au Sud de la Bretagne mais aucune pour l’instant en Méditerranée. Nous avons engagé le processus notamment via un vaste débat public », a indiqué le chef du gouvernement en préambule de ses annonces. Selon lui, le débat a permis d’identifier trois zones en Méditerranée.
Concrètement, la zone retenue pour les premières mises en concurrence pour le premier parc et son extension future est celle, de 296 km2, située au large de Gruissan et Port-La Nouvelle, à une distance de 22 kilomètres de la côte.
La deuxième à moyen terme est celle située face à Fos-Sur-Mer, sous réserve des conclusions des études à venir. Enfin, la zone au large de Leucate et Le Barcarès est un « joker » si le projet en région Sud-Paca, ne devait pas aboutir.
Selon les ministères du premier ministre, de nombreux critiques ont examiné. Particulier de la préservation de la biodiversité et du respect des zones de pêche. « Le cahier des charges prévoira que les parcs qui seront développés par les industriels évitent les impacts », sur les activités de pêche donc, et sur l’environnement évidemment. Et ce dans une période pour le moins compliquée pour la pêche professionnelle, tant en raison de la réduction du nombre de jours de travail et aussi de l’augmentation du prix du carburant.
Sélection des industries en 2023
« L’heure est venue de lancer l’éolien flottant en Méditerranée, et de passer une étape nouvelle et décisive. Je suis heureux de vous annoncer le lancement des appels d’offres pour deux parcs d’une capacité, chacun, d’environ 250 mégawatts qui permettent d’assurer la consommation d’énergie domestique d’environ un million d’habitants », annonce le Premier ministre. Sachant que chaque parc pourra être étendu dans un deuxième temps pour « atteindre 750 MW ». le mais étant que les deux parcs ont dépensé quelque 10 % de la consommation électrique des deux régions. Deux paires de serveurs sont réalistes selon mon calendrier calendrier avec un objet de sélection sélectionné, de 2023, les industries sont habilitées à construire. Et à l’exploiteur…
« On a fixé le cadre, on a les financements qui sont en place. Le deuxième objectif est que nous produisions le plus possible en France les caractéristiques industrielles de cette nouvelle technologie », a affirmé Jean Castex.
Il s’agit de ne pas renouveler la même erreur qu’avec la filière photovoltaïque …
Premier parc industriel en 2030
La presbytérienne de la région Occitanie, Carole Delga, représentée ce jour par les vice-présidents Didier Codorniou et Agnès Langevine est repoussée à la soirée des annonces de Premiers ministères. Dans un communiqué, elle a souligné »l’urgence d’accélérer sur la question cruciale de la transition énergétique. Le rapporteur du GIEC a fait appel à ses conquêtes et à sa résilience climatique implicite. Face à ce défi qui nous fait face, nous devons œuvrer collectivement pour monter en puissance, à la fois dans la production d’énergies renouvelables mais aussi sur la question de la sobriété énergétique. Les territoires et régions y ont déjà pris toute leur part, comme nous le faisons en Occitanie en développant des filières stratégiques sur l’éolien en mer, l’hydrogène vert ou encore l’habitat durable. L’augmentation du coût de l’énergie souligne par ailleurs la nécessité de retrouver une certaine souveraineté énergétique. C’est pourquoi je souhaite faire de l’Occitanie une région exemplaire et volontariste en matière d’innovation pour la production d’une énergie verte et locale. Là aussi, il s’agit d’anticiper et d’agir aujourd’hui pour ne pas subir demain. C’est tout l’enjeu de notre Pacte vert pour l’Occitanie, du nouveau modèle de développement que nous avons révélé à nos concitoyens ».
32 millions d’approvisionnements pour le port de La Nouvelle
Afin de confirmer la volonté de l’État de « watch de la France une nation précurseure dans la fabrication et l’assemblage des éoliennes en mer », le Premier ministre a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 32 M € afin de contribuer au financement et au développement industriel du quai lourd intégré dans le cadre de l’extension du port audois, ainsi pour l’extension des digues de protection. Dès la phase de création, donc, mais indispensables si le calendrier doit être respecté. Enfin, des appels à manifestation d’intérêt (AMI) nationaux visant le développement d’infrastructures portuaires à même d’accueillir des activités industrielles liées à l’éolien flottant seront lancés prochainement dans le cadre du plan « France 2030 » annoncés par le président Macron.
Dès à présent, les énergies marines renouvelables pèsent quelque 5000 emplois dans l’hexagone. Il s’agit de démultiplier ce chiffre, afin de conjuguer transition énergétique et développement économique et société sociale.
Idem pour la production « vertueuse » d’hydrogène. Car si le projet du port de La Nouvelle n’apparaît pas sur la carte de France dévoilée la semaine dernière par Barbara Pompili et son collègue ministre des Finances, Jean Castex ne n’est pas privé de louer l’initiative, voire de l’ acteur.