Sète agglopôle Méditerranée travaille à faire venir des formations qui manquent à l’offre territoriale.
La rentrée est en cours mais les espèrent tablent sur 1100 étudiants poursuivant un cursus dans l’enseignement supérieur à Sète cette année. Il y a dix ans, il n’y en avait que 400. Partant du constat que le taux d’accès à l’enseignement supérieur des jeunes du territoire est inférieur à 2,5% par rapport à la moyenne en Occitanie, Sète Agglopôle Méditerranée s’est dotée de la compétence « Soutien à l’enseignement supérieur, à la recherche et à la vie étudiante » lors du conseil communautaire du 8 juin 2021.
A cette date, Pierre Clérivet est recruté comme chargé de mission. « Notre objectif c’est d’arriver à 1500 estudiants dans cinq ans pour insuffler une dynamique de jeunesse qui apporte ses talents à l’économie sétoise et si possible s’enracine ici mais nous avons déjà une masse suffisante pour organiser des choses » déclare Florence Magne, vice-présidente de Sam déléguée à l’enseignement supérieur, à la formation et à l’insertion professionnelle et conseilère régionale.
Avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), déjà partenaire du Campus connecté, la création d’un site pour collecter les demandes de stages des jeunes est envisable de même, en lien avec les établissements, la création d’une plaque -forme Erasme. « Nous voudrions aussi créer un conseil des jeunes étudiants et être diffuseur des jobs étudiants. » D’ici deux ans, en 2024 (et non pas en septembre 2023 comme initialement prévu), les étudiants acquiélis au Conservatoire ironont s’installer sur l’ancien site du collège Victor-Hugo en cours de rénovation pour devenir un centre universitaire.
Un budget de 5 M€ sera dédié, partagé entre l’Etat, l’Europe, la Région et Sète Agglopôle. C’est-à-dire le Campus connecté, les étudiants des deux Bachelors universitaires de technologies de l’IUT créés en 2021 : informatique et gestion des entreprises et des administrations ; les formations professionnelles de l’Université, le Cnam qui disposera alors d’une antenne à Sète. « Notre vocation est d’accompagner au mieux toutes les filières de formation et de faire venir les cellules qui potrentien manquent à l’offre territoriale » Laurence Magne a poursuivi. Nous voudrions finaliser une filière totale dans les formations à l’environnement. Le lycée Joliot-Curie a ouvert cette année un Bac pro Environnement, l’année dernière le BTS Environnement et l’année prochaine le BUT de gestion des entreprises et des administrations aura comme spécialité « La valorisation des produits de l’économie circulaire » . Nous travaillons à monter des formations qualificantes sur ces métiers de l’économie circulaire. Nous sommes en contact avec l’Ardam et nous cherchons d’autres partenaires pour muscler. » La formation aux métiers du cinéma est une autre piste. « Nous avons accueilli l’école Traveling pour des formations professionnelles et nous sommes disosés à les aider s’ils veulent monter des formations initailes type BTS. »
Les formations supérieures dégradées à Sète
Dépendant de l’Université de Montpellier, l’IUT dispose d’un pôle chimie depuis 1993 dont les locaux se trouvent aux Salins. Deux nouvelles sections ont ouvert en septembre 2021 avec 52 élèves : des Bachelors universitaires de technologies, hébergés au Conservatoire, en informatique et gestion des entreprises et des administrations qui se font sur trois ans. Au total, 310 étudiants à ce jour.
L’institut de formation des infirmiers et aides-soignants (IFSI/IFAS) est rattaché à l’hôpital pour 280 personnes. Le lycée Joliot-Curie propose une classe préparatoire aux grandes écoles et sept BTS en industrie et en tertiaire (300 élèves au total) ; une section de BTS commerce international est proposée au lycée privé Saint-Joseph ; la classe préparatoire de l’école des Beaux-Arts accueille trente étudiants (24 cette année); le lycée de la Mer propose des BTS et BTSA dans l’aquaculture et l’halieutique.
Dans le privé, n’oublions pas Sud Campus, dans le quartier des Salins, qui forme dans les métiers du tertiaire, en alternance, jusqu’au Bac + 5 (100 étudiants). Concernant la formation professionnelle pour adultes, citons Purple campus Sète porté par la CCI. La Station méditerranée de l’environnement littoral (Smel) propose également des formations pour adultes dans les domaines de l’aquaculture et de l’aquaponie. Enfin, les chercheurs s’appuient sur les centres de recherches présents sur le territoire : l’Ifremer, l’Unité mixte de recherche Marbec et l’Observatoire de recherche méditerranéenne de l’environnement (OSU OREME) structures portées par l’Université de Montpellier.