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Editions LGV : l’agglopôle de Sète demande « un ajustement de tracé »

Dans un document déposé au dossier d’enquête publique, la collectivité s’inquiète des « impacts lourds » du projet de ligne nouvelle Montpellier-Béziers sur les milieux aquatiques et agricoles, la biodiversité et les paysages.

L’enquête publique relative à la déclaration d’utilité publique (DUP) de la ligne nouvelle dans sa phase 1 Montpellier-Béziers s’est achevée le jeudi 27 janvier avec près d’un millier de contributions émises de particuliers, d’associations, d’us locaux ou de collectivités. Sète agglopôle Méditerranée (Sam) a déposé au dossier un document qui liste trois impacts du projet sur le territoire et développe des propositions, mises en garde et demandes et, en conclusion, celle d’« un tracé ajustement permettant un moindre impact ». Sam précise : « Si le tracé peut encore être modifié à la marge, il gagnerait à tangenter au plus près l’autoroute quittait à désactiver la vitesse commerciale dans le secteur Montpellier-Béziers. Cela pourrait limiter au maximum les impacts sur les espaces les plus sensibles : vignoble en AOC, secteurs de grande vulnérabilité notamment captage d’Issanka. »

Impact sur les milieux aquatiques

On course courses and ripisylves (dont le Pallas et la Vène, les deux plus importants) sont interceptés par la LGV, écrit Sam. « Si leur évitement par une modification du tracé n’est pas possible, les deux zones humides de Font-Mars à Mèze et de Roumègues, à Poussan, seront détruites. Les deux cours d’eau des Aiguilles à Poussan et des Barbières, à Gigean, vont connaître des déplacements de leurs lits. »

La protection de protection rapprochée (PPR) de la captive d’Issanka, dont quatre Sète en eau potable, sera traversée par la LGV. « À ce jour, sa construction est incompatible avec la déclaration d’utilité publique des captages d’Issanka qui interdit toutes nouvelles constructions au sein du PPR au droit des calcaires jurassiques affleurants. » Ce DUP est un cours de réalité. Dans ce cadre, un rapport de l’hydrologue agréé a spécifié en 2017 : « Tout projet d’ouverture de chaussées ou lignes ferroviaires devra faire l’objet, tant en ce qui s’appliquene sa création que son fonctionnement, d’une étude d’impact et d’incidence sur la ressource en eau souterraine du champ captant d’ Issanka. »

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Un compartiment conforme hydrogéologique qui a été réalisé en masse, souligne l’agglo, « elle n’a pas été présentée devant le comité technique composé notamment, du BRGM (Bureau de reconnaissance géologiques et minières, NDLR), de SMBT (Syndicat mixte du bassin de Thau) et de l’ARS (Agence régionale de santé) qui dispose d’une connaissance approfondie du site ce qui était pourtant un engagement de la SNCF. » Cette étude valide « la présence de calcaire jurassique à l’affleurement au droit du tracé. Sauf révision des prescriptions de l’hydrogéologue agréé (à qui cette étude doit être soumise, NDLR), le projet de LNMP n’est pas compatible avec la DUP. »

Conclusion de l’agglopôle de Sète : « La solution apportant la plus grande garantie consiste à éviter, purement et simplement, le périmètre de protection de la source d’Issanka. »

Mobilité du territoire

La ligne nouvelle va réduire « l’offre de mobilité du territoire », fait valoir l’agglo en entraînant à terme, une baisse drastique du nombre de TGV : plus de 10 par jour à l’heure actuelle contre 2 TGV à l’horizon 2045. De ce fait, l’attractivité du bassin de Thau en patirait. Et de citer, fort justement, « les politiques conduites localement en matière de tourisme, d’événementiel culturel ou patrimonial ». Festivals de l’été, grandes manifestations raconte qu’Escale à Sète « qui peut s’appliquer jusqu’à 300 000 visiteurs » pourraê être mis à mal par cette dégradation des conditions de desserte. Enfin, la collectivité s’interroge « sur le futur temps de parcours d’un habitant désirant se rendre à Paris depuis la gare de Montpellier Sud de France ou Béziers. » L’utilisation d’un véhicule et non pas les transports en commun sera « la solution la plus rapide … Il est donc impossible d’envisager le projet comme une amélioration de l’offre de service pour ses habitants. »

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