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Dissidents et fiers de l’être, comment s’y prennent-ils pour justifier leurs candidatures ?

La sélection des expertises sera évaluée et les dispositions continueront d’intervenir pour les travaux qui stimuleront l’investissement ou l’investissement, pas seulement dans les premières années de la qualité de l’histoire de l’histoire de la semaine dernière. Rebelles, effrontés ou dégoûtés par la tournure des événements, des candidats déchus décident tout de même de maintenir leurs candidatures, malgré les décisions officielles de leur famille politique. Tour d’horizon des différentes motivations de ces dissidents.

  • Le dissident qui joue sur tous les tableaux

Grattant à la porte de La République en marche depuis quelques semaines, Manuel Valls a finalement été investi par le parti d’Emmanuel Macron dans la 5e circonscription des Français de l’étranger, qui regroupe l’Espagne, le Portugal, l’Andorre et Monaco. De quoi froisser le député sur place Stéphane Vojetta qui prévoyait bien briguer un nouveau mandat sous l’étiquette LREM. Surpris, celui qui se désigne comme le « candidat naturel » dans cette circonscription a tout de même décidé de maintenir sa candidature. Un Stéphane Vojetta peu rancunier qui a annoncé rester fidèle au président de la République, malgré le désaveu de la République en marche.

De l’autre côté de la Méditerranée, dans la 10e circonscription de Haute-Garonne, les investitures de Renaissance (ex-LREM) ont aussi fait quelques déçus. Le nom de l’heureux élu s’est arrêté sur Dominique Faure, maire de Saint-Orens-de-Gameville, une commune près de Toulouse. Un clap pour Réda Zitouni qui n’a pas que les faveurs de l’homme politique mené par l’élue investie qu’il juge très proche de « la majorité de droite Les Républicains » à la Métropole de Toulouse. Ni une, ni deux, Réda Zitouni a préféré tracer sa route en annoncént sa candidature aux législatives, sans recevoir l’investiture En marche. «Je serai donc candidat sur notre circonscription, mais toujours en soutien d’Emmanuel Macron», a poursuivi l’ingénieur et collaborateur parlementaire dans un communiqué.

  • Le dissident qui joue la carte du soutien flashy
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Au nord de Paris, dans la 15e circonscription de Paris plus précisément, le choix de Danielle Simonnet investie par la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale (Nupes) n’a pas enthousiasmé chez les ténors du PS. Pour cause, dans cette partie du 20e arrondissement de Paris, l’investiture socialiste était promise à la députée sortante Lamia El Aaraje. En soutien, Lionel Jospin et d’autres figures de la gauche sont montés au créneau pour envisager la socialiste comme « la candidate légitime ». Un tour de force peu apprécié par Danielle Simonnet qui ne cesse de rappeler depuis les contours de l’accord. « Toute dissidence fait le jeu d’Emmanuel Macron ! », A clamé l’Insoumise, après avoir rencontré les deux rebelles en plein tractage sur un marché dimanche 8 mai. Une rencontre gênante pour tout le monde.

  • Le dissident qui nous fait le coup de l’ancrage local

Célèbre tour de magie des élus locaux pour décider de désobéir à leurs partis : la carte de l’amour du territoire. Comme souvent, cette campagne pour les législatives aura révélé de nouveaux passionnés. Dans la 5e circonscription du Morbihan, par exemple, le maire de Ploemeur Ronan Loas a annoncé maintenir sa candidature sous l’étiquette Horizons, le parti de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe face à la candidate LREM Lysiane Métayer. «Après avoir consulté mes soutiens, comme les acteurs du territoire, les maires et élus locaux, je maintiens ma candidature que je n’avais jamais conditionnée à un quelconque feu vert parisien», a taclé Ronan Loas dans un communiqué.

  • Le dissident qui veut percer les parachutes
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Plus qu’un parachutage, c’est une épreuve de chute libre qui se tient actuellement dans la 14e circonscription du Rhône, déjà fortement bouculée par la controverse autour de l’investiture du journaliste Taha Bouhafs par la Nupes qui a fini par lâcher l’ affaires. Car le militant antiraciste n’était pas originaire de Vénissieux, ville principale de cette circonscription, mais de l’Isère, ce qui déplaisait aux politiques laissés à l’écart par l’accord de la gauche.

«Ici dans la 14e circonscription, il y a un parachutage discutable face à quelqu’un qui connaît très bien le territoire. En route avec des cotations avec toutes les difficultés. On a besoin d’un candidat qui connaît les réalités locales pour pouvoir légitimer », a notamment lancé le maire communiste de Vénissieux, Michèle Picard, qui a annoncé maintenir sa candidature. Une dissidence qui pourrait être doublée par la candidature potentielle du socialiste Lotfi Ben Khelifa. « Ce n’est pas Olivier Faure qui décide », a tranché le conseiller municipal PS de Vénissieux qui a déclaré auprès de Lyon Capitale qu’il attendrait «une décision collective» avec ses collègues socialistes.

De l’autre côté de la France, ces législatives ne seront certainement pas le sketch préféré de Gérald Dahan pour les socialistes. Dans la 3ème course de Charente-Maritime, France Insoumise a propulsé l’imitateur, qui en 2017 avait été présenté loin du département, dans les Hauts-de-Seine. Je veux intervenir auprès du candidat PS local Fabrice Barusseau qui s’est anéanti et n’a plus l’intention de prendre sa retraite. Déclaré candidat depuis quelques semaines déjà, le maire de Villars-les-Bois a fustigé : « Dans ce contexte, je maintiens ma candidature ». Avant d’ajouter : « Je suis encarté nulle part, donc je ne suis dissident d’aucun parti ».

  • Le dissident qui tient à sa sacro-sainte liberté
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Les legs sont pour je ne sais quelle raison la diffamation des carcasses de gros partis politiques. Dans la 2e circonscription des Côtes-d’Armor, le maire de Saint-Méloir-des-Bois Michel Desbois s’est présenté en tant que «candidat libre». « Fidèle à mes engagements, à mes valeurs humanistes, européennes et de progrès, je veux m’inscrire dans une démarche constructive », a lancé le politique pourtant encarté chez Les Républicains. Un choix risqué pour le conseiller départemental qui devra faire face à deux adversaires dans cette course en solitaire, un issu de la majorité et l’autre provenant du Rassemblement national.

  • Le dissident qui ne fait peur à personne

Amère surprise du côté de la Corrèze. Dans le célèbre fief de l’ancien président de la République François Hollande, la Nupes a décidé d’investir une candidate insoumise. « Une forme d’inélégance », dénommée au sujet des réseaux sociaux sur la franchise française inter. Laissant planer le doute, l’ex-président a affirmé qu’il avait jusqu’au 20 mai pour présenter une candidature potentielle dissidente. Pas de quoi réveiller une quelconque fronde au sein du Parti socialiste toutefois.

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