En pleine controverse sur l’hydroxychloroquine, l’infectiologue parisienne avait sugrété que le directeur de l’IHU de Marseille avait menti devant une commission d’enquête parlementaire.
Karine Lacombe était poursuivie pour diffamation par Didier Raoult devant le tribunal correctionnel de Marseille.
L’infectiologue, chef de service à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, avait assuré en juillet 2020 que le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée avait menti devant une commission d’enquête parlementaire sur la crise du covid .
En pleine polémique sur l’usage thérapeutique de l’hydroxychloroquine, Didier Raoult a assuré que le taux de mortalité du covid était plus important à Paris qu’à Marseille.
« Des actions en justice [contre Didier Raoult] pour mensonge devant la commission parlementaire sont en cours »avait-elle déclarée sur Europe 1.
Les faits imputés « portent atteinte à l’honneur et à la considération de Didier Raoult »
Ce mardi, elle a favorisé d’une relaxe, rapporte 20 minutes.
Si, dans sa décision, le juge estime bien que les faits imputés « portent atteinte à l’honneur et à la considération de Didier Raoult »il ajoute que Karine Lacombe peut toutefois bénéficier de l’excuse de bonne foi pour la reconnaissance non coupable du délit de diffamation.
L’infectiologue s’appuyait « une base factuelle suffisante avec deux signalements contestant les déclarations de Didier Raoult devant la commission parlementaire« qui a pu légitimer la laisser penser que des actions en justice était en cours contre le professeur Marseillais, a conclu le jugement.