La semaine de l’eau Europe Méditerranée Afrique, portée par le centre Unesco Icireward, est ouverte lundi matin au Corum, avec l’accueil de plus de 600 chercheurs du monde entier. L’Association internationale des sciences hydrologiques (AISH) y fêtera son centenaire.
La gestion de l’eau, enjeu planétaire majeur pour les prochaines décennies, fait débat au Corum toute cette semaine. Centre international Unesco Icireward porté par l’Université de Montpellier et le CNRS, consacre cinq journées sur le sujet, avec plus de 600 chercheurs hydrologues réunis pour l’occasion. Confessions, tables rondes, activités grand public alimenteront les discussions. L’occasion de définir les grandes lignes d’un futur très proche, qui passera par la préservation de la ressource.
« L’AISH est sociae la société savante la plus importante dans les sciences de l’eau »du nom d’Eric Servat, directeur du centre Unesco de l’Eau à Montpellier. « Au cours de la semaine, nous allons faire le point sur nos recherches, nos méthodes, les risques hydrologiques, les perspectives, les enjeux avec les verrous qu’il reste à faire sauter. »
Un concours partiel avec des zones géographiques déjà durement impactées par le manque d’eau : « Cet élément est indispensable, il faut trouver des compromis. Le partager sans que cela soit la loi du plus fort »ajoute Eric Servat.
Un pôle de référence sur l’eau
Philippe Augé, Président de l’Université de Montpellier, s’est félicité de la tenue du congrès à Montpellier : « Concernant l’eau nous avons deux beaux succès. Le centre de l’Unesco Icireward, le projet immobilier Hydropolis, sur le site de la faculté de pharmacie ». Selon des dignitaires, toutes les communautés scientifiques et humaines peuvent se retrouver sur le thème.
La semaine sera l’occasion de fêter le centième anniversaire de l’AISH, à l’occasion de son assemblée scientifique qui a lieu tous les quatre ans. « L’événement ne s’est jamais tenu en France et c’est ici, à Montpellier, pôle mondial de l’eau », a commenté Michaël Delafosse, maire et président de la métropole. Et de rappeler l’écoresponsabilité de chacun : « Nous vivons dans une région vulnérable quant à cette ressource. Ces types de travaux vont nous accompagner dans les décisions à prendre pour les 30 années à venir ».