Réunis en séance publique le lundi 20 décembre, les conseillers communaux ont posé les bases de la future structure rassemblant les compétences économiques et touristiques de Perpignan Méditerranée. Les candidats à la présidence de cette agence attractive ne manquent pas.
L’agence d’attraction Perpignan Méditerranée Métropole verra le jour au printemps prochain. Les élus de la communauté ce lundi 20 décembre ont approuvé la création de la structure. Il résultera donc de la fusion de l’Agence de développement économique (ADE) et de l’Office communautaire du tourisme. Selon le président de l’agglomération, Robert Vila, il visera « construire une véritable stratégie attractive du territoire sous un même drapeau afin de valoriser ses atouts, renforcer sa visibilité nationale et internationale, attirer les créateurs de richesses et d’emplois et favoriser leurs conditions d’accueil ».
En effet, il s’agira d’une entreprise publique locale (SPL) dotée d’un budget de fonctionnement de 1,5 M€. L’agglomération représente jusqu’à 80 % de l’agglomération, et un quart peut être cédé aux communes intégrant la SPL, dont 20 % à Perpignan Ville.
Reste à savoir qui occupera la présidence de cet établissement, qui doit donner au territoire une nouvelle visibilité nationale et internationale. Assurance : les candidats ne manquent pas. Certes, Alain Ferrand, maire du Barcarès, semble être le premier vice-président dont les délégations sont l’économie et le tourisme, mais il a récemment mis à l’écart le candidat « idéal » qu’il a récemment et globalement rejeté. .
La bataille des maires se profile à l’horizon
Autre candidat : le maire du RN Perpignan Louis Aliot. Il ne le cache pas, le poste s’y intéresse, fort en montrant la région la plus dynamique économiquement et démographiquement. D’ailleurs, contrairement aux autres prétendants, il n’a pas hésité à prendre la parole lors de cette séance publique. « Il faut travailler sur le terrain. Oui pour cette agence, mais avec un programme et des projets précis. Il faut travailler sur l’épine dorsale dans le cadre d’un pacte d’actionnaires ou d’un comité de pilotage ».
Finalement, deux autres noms apparaissent parmi les leaders potentiels de la structure, puisqu’ils sont pour la plupart associés à l’ADE. Président de la communauté urbaine en personne Robert Vila, maire de Saint-Estève. Mais aussi le premier magistrat de Toulouges, Nicolas Barthe, qui dirige la communauté urbaine des dossiers relatifs aux zones d’activités économiques.
Le vote aura lieu en février-mars lorsque le conseil d’administration et ses 16 membres, 13 pour l’agglomération, 3 pour la Ville, se réuniront pour l’installation.