L’élu audois a participé à la 16e session plénière de l’Assemblée interparlementaire programmée les 9 et 10 mars à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Son rapport et sa résolution, « reconnaissant le besoin urgent d’adopter des actions plus concrètes dans la lutte contre le changement climatique », ont été adoptés à l’unanimité par les 28 pays membres.
Le 10 mars, au 2e jour de l’assemblée plénière de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), organisation internationale qui dispose de l’état des travaux de l’Asexemblée Generalele des Nations Unies, l’heure était à l’examen de deux résolutions par les représentants des 28 États membres. Comme le texte consacré à l’économie, la révolution d’Alan Perea, a été entendu par le vice-président de la MAP et rapporteur sur l’environnement, qui a été adopté en même temps. Une évidente satisfaction pour l’élu qui, vendredi 11 mars, de retour à Paris, rappelait que tous les pays membres partageaient les « Mêmes enjeux sur les questions d’alimentation en eau douce, sur les problématiques de sécheresse, et enfin de dépendance à la Méditerranée ».
Une Méditerranée qui, souligne le député, a tout du « laboratoire » pour constater la réalité du réchauffement climatique, avec « un impact encore plus rapide » lié à l’emprise réduite de la Mer : entre « acidification des eaux, avec son impact sur la biodiversité »et « Les problèmes de pollution avec des déboursements qui ont de longues constellations ou des constellations encore que le milieu naturel avait des capacités d’acceptation au-delà de la réalité », le sujet relève de l’évidence. Logique, donc, qu’un accord a été trouvé autour de la résolution en douze points, intitulé « Changement climatique et dégradation de l’environnement : l’après Glasgow »: une COP 26 d’ailleurs évoquée dans les résolutions de cette résolution, pour dire la préoccupation de l’APM sur « l’incohérence et le manque d’ambition » qui caractérisait le rendez-vous de 2021 sur le climat.
Unanimité, donc. Même s’il a fallu six versions pour réussir au texte final adopté. La traduction du travail diplomatique qui se simplifie dans l’assemblée de cet interlocuteur, afin d’intégrer l’impératif « que chaque pays avance selon sa culture, sa maturité sur le sujet. Il faut arrêter de donner des leçons, ne pas exiger des degrés de performances, ou dire que parce que certains ne font rien, ou moins, on ne va pas agir. En quatre ans à l’APM, j’ai pu constater à quel point le sujet de l’environnement a pris de l’importance. Mais on doit respecter les questions sociétales : dans certains pays, le premier souci, c’est d’ abord de savoir s’ils vont avoir de l’eau potable. » Autant de préalables intégrés par le député, ravi de voir sa résolution illustrer sa « certitude que ces pays de l’APM ont un destin commun ».
Les principaux points de l’adoption sont
Invitation aux pays membres à « renforcer davantage la portée de leur action en faveur du climat et à réitérer leur engagement en faveur des objectifs de l’Accord de Paris, en fonction de leurs capacités » ; appeler « à déclarer une urgence climatique ou environnementale » ; reconnaissance du « Rôle stratégique des secteurs privés, productifs et financiers dans l’accélération de la décarbonisation mondiale » ; encouragement « à entreprendre des plans à long terme pour favoriser leur transition énergétique afin d’atteindre les objectifs d’émissions nettes nulles (…) » ; expression d’un « plea soutien au développement de l’hydrogène vert, en tant qu’outil essentiel pour mieux structurer un système énergétique durable dans la zone » et des encouragements « à investir dans la recherche scientifique afin de réduire les coûts de la production propre d’hydrogène vert ».