Négociation de la communauté communiste Castelnaudary Lauragais audois.
L’eau, comme l’assainissement, est l’affaire de la commune de Castelnaudary Lauragais Audois présidée par Philippe Greffier. Compétence qui lui est déférée par les municipalités le 1er janvier 2018, sur décision de l’ensemble des conseils municipaux du territoire. Et un transfert qui n’était pas obligatoire à l’époque mais qui était attendu qui a permis au public de se faire aider par l’agence de l’eau RMC (Rhône Méditerranée Corse). Aujourd’hui, l’intercommunalité doit gérer plus de 1 000 km de réseaux et 41 stations d’épuration.
Sommaire
Meilleure qualité de service et plus grand levier pour renégocier
L’ambition était claire. « Une meilleure qualité de service, une plus grande capacité par le regroupement à investir dans des enrichissements de réseaux et, tout en préservant les modes de gestion existants, la question de pouvoir, en coulisses, maximiser les possibilités. précise les négociations DSP (délégations de service public) », le président Greffier.
Programme de travail pluriannuel et travaux d’audit approfondis
Le premier travail des élus de l’association intercommunale a été d’établir un agenda, qui a permis au RhCC Méditerranée Corse d’attribuer 2 millions d’euros de subventions. S’en est suivi rapidement un inventaire des différents contrats de délégation de service public, qui s’est enrichi d’une date d’échéance commune. C’est ainsi qu’un schéma représentant 75 % de la population des usagers de l’eau potable et 71 % des usagers des sanitaires a été négocié. L’Union, on le sait, doit peser la force et le nombre résiduel des communes dans les discussions avec les prestataires. Tous les contrats existants ont été audités par les services de la communion et l’agence technique du département en vue de négocier et de récupérer l’argent à la fin des contrats. « Equilibrons les comptes », note Philippe Greffier. Il poursuit en expliquant comment il a travaillé, au cours de l’année, en comité avec huit maires, sur un cahier des charges qui définit les différents critères de tenue d’un concours qui, de ce fait, était le choix d’un délégué, qui à Suez.
Tomber pour tout le monde
« Ce que je voulais, c’était un système où chacun puisse bénéficier d’une baisse de prix quelle que soit sa consommation d’eau. Nous avons fait des choix qui vont dans ce sens. D’abord, partie fixe, la plus basse possible – ce sera 25 €. Nous avons mis l’achat d’eau sur la partie variable, une taxe qui augmente au volume.
Jusqu’en 2028
La délégation de service public est partie jusqu’en 2028, date d’expiration des autres DSP, ce qui permettra là-bas des négociations plus larges. « C’est aussi le temps qu’on se donne pour avoir une connaissance précise de l’état de l’ensemble du réseau et des infrastructures afin de se poser une question de contrôle sur tout ou partie du territoire à ce moment-là.
« C’est un gros travail que nous avons commencé il y a des années, bien avant l’acquisition des compétences. Nous avons dû décider d’une stratégie en amont et, depuis, nous l’avons également rejetée avec l’opération classique de l’eau. Ce travail nous permet aujourd’hui de restaurer le pouvoir d’achat. à tous les habitants du territoire », précise Philippe Greffier.