L’efficacité de l’expérimentation initiée par l’Agglo fait qu’elle sera reconduite.
« Le succès de la Brigade bleue (BB) est au-delà de ce que l’on avait pensé », précisait avec satisfaction Laurence Magne, vice-présidente déléguée (amtre autres) au traitement et à la valorisation des déchets à Sam (Sète agglopôle Méditerranée). Cette dernière s’exprimait quelques jours après la célébration, début octobre, de la première année d’existence de la célèbre Brigade.
L’équipe dispose d’un bateau et est en charge de la protection de l’environnement sur 4 secteurs
« Nous sommes satisfaits de cette opération qui est le fruit d’un travail d’étape sur l’inspiration de Samir El Mokkedem. Nous avons travaillé au début avec le port Sète – Sud de France, chacun avait ses problématiques. Eux, c’ était plutôt les eaux usées du port et nous les déchets des canaux. Enfin, nous avons créé au niveau de l’Agglo cette Brigade qui agit sur les 75 km2 de la lagune de Thau. Samir qui en est le coordinateur et travaille avec Marc Maurel dispose d’un bateau et est en charge de la protection de l’environnement sur 4 secteurs qui vont de Sète à Marseillan en passant par Mèze et Bouzigues », a expliqué le vice-président.
Milieu marin
Cette dernière détaille ensuite les quatre points sur les leches l’expérience reconduite de la Brigade bleue est un succès. « Dans un premier temps, le ramassage des déchets avec 40 tonnes sorties de la lagune sur 1 an », affirme Laurence Magne qui a rencontré en avant le rôle d’accompagnement des associations de l’environnement des campagnes de nettoyage. « Je me suis aperçu que la BB fédère des assos qui avaient tendance à agir seules et qui travaillaient souvent ensembles maintenant », affirme le coordonnateur.
Autres points mis en exergue par Laurence Magne, « la détection et la sortie d’épaves du milieu marin » et aussi « la sensibilisation et l’information au public ». Une mission que Samir El Mokkedem apprécie particulièrement. « Sans que nous soyons affirmés, les gens voyent bien que nous sommes en uniforme bleu et que nous travaillons à la protection de leur environnement. Ça crée son petit effet. Si bien qu’ils nous écoutent et nous demandent souvent des conseils », raconte ce dernier qui se « régale à faire ce métier » et qui note « avec plaisir une prise de conscience du public avec une diminution des volumes de déchets ramassés ».