Une innovation en matière de recherche de pathogènes des huîtres, pilotée par le Syndicat mixte du bassin de Thau, sera un véritable atout pour toute la profession. Pas seulement pour les producteurs de Méditerranée aussi pour la face Atlantique du territoire Français.
« Nous produisons 10 % des coquillages consommés en France, mais avec cet outil de détection précoce des pathogènes de l’huître, nous avons un temps d’avance pour pouvoir, à terme, aider tous les autres »avec un brin de fierté, Damien Pete, du ROL, réseau d’observation de la lagune, expose les résultats d’une année de collaboration entre scientifiques et producteurs sur le mas conchylicole expérimental du Mourre Blanc à Mèze.
La période de risque s’étale
« Aujourd’hui on sait qu’à partir du moment où l’eau franchit les 16°C, ces pathogènes commencent à apparaître. La période de risque s’étale potentiellement du mois d’avril au mois d’octobre. Avant il fallait protéger les naissains au mois de juin, la période sensible était d’un mois. Exploque Patrice Lafont, président de la Commission de conciliation et d’études contemporaines. Ces nouveaux venus ne sont pas encore assez connus, nous devons vraiment approfondir nos connaissances des mécanismes de ces pathogènes, c’est primordial pour la profession ».