Soutenu par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau, ce CGITE 2020-2025 a été signé mardi à la station environnement littoral méditerranéen. Il mobilisera près de 600 millions d’euros.
Tous les partenaires (ci-dessous) ont signé un contrat de gestion intégrée et de transition écologique 2020-2025 (porté par Syndrome Mixte du Bassin de Thau (SMBT) et l’État) à la station environnementale du littoral méditerranéen (ci-dessous).
Il mobilise près de 600 millions d’euros auprès de sept principaux financeurs : l’Europe, l’Etat, la Région, l’Occitanie, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, le département de l’Hérault, la Banque des Territoires et l’Ademe, l’agence du transfert écologique. « Nous sommes désormais dans le deuxième contrat de gestion intégrée. Cette fois, c’est la transition écologique et elle se développe », a déclaré Yves Michel, président de la SMBT et maire de Marseillan lors d’un point presse avant la signature. Nous nous sommes rencontrés dans la ville de Thau, 27 communes du portail de l’eau de Thau, cinquante-sept actions à caractère environnemental.
Quatorze groupes de travail, quatre comités techniques, deux comités stratégiques
Ajoutant : « Ce contrat a impliqué de nombreuses concertations avec les citoyens, les acteurs économiques. Les services de l’Etat nous ont accompagnés dans la définition des activités pour qu’elles répondent aux besoins du territoire. Quatorze groupes de travail, quatre comités techniques, deux comités stratégiques (Etat et plus de 60 structures) ont été réunis pour développer ce nouveau CGITE. Soit 500 contributions du territoire qui ont émergé en faveur de la transition écologique sans oublier les retours des citoyens et des acteurs du territoire.
La feuille de route de ce contrat doit être suivie dans trois directions. En matière de développement résilient et durable, on voit le renouvellement de l’espace urbain, la gestion de la polarité territoriale (notamment la modernisation du port de Sète-Frontignan), la réduction de l’exposition aux risques côtiers et climatiques, la conservation des espaces et des ressources. Dans le « tiroir » de l’économie côtière mondiale et innovante, il y a le soutien aux filières agricole, conchylicole et halieutique, l’engagement pour la croissance verte et la promotion de l’économie bleue. L’axe d’une gestion environnementale équilibrée passe par la protection du lac et de ses usages, la réhabilitation des cours d’eau et des zones humides, la conservation de la biodiversité marine, lagunaire et terrestre.
Cours scolaires avec transfert modulable
Deux actions phares ont déjà été initiées. Les suivants (2023-2025) seront définis par la suite. Il s’agit du Blue Thau Lab et du Lagoon Observation Network (ROL). Fondée en 2020, il s’agit d’une base de données écosystémique qui conserve les informations fournies par les scientifiques, les communautés et les conchyliculteurs. Autres séries d’actions : le Projet Alimentaire Régional lancé en 2021 ; une expérimentation de navette marine sur le lagon entre Sète et Mèze ; un système d’alerte aux risques d’inondation, d’inondation et d’érosion en cours de construction avec Prédict ; étanchéité et revanche de cour d’école lancées sur les communes de Sète, Balaruc-les-Bains, Marseillan, Poussan et Montbazin avec le concours de l’Agence de l’eau ; le report modal au profit du rail et du fluvial auquel est dédié le port de Sète-Frontignan.
Les partenaires
Le contrat d’intégration de transfert et gestion écologique (CGITE) 2020-2025 a été signé mardi par plusieurs partenaires : François Commeinhes, président de Sète agglopôle Méditerranée ; Gwendoline Chaudoir, vice-présidente Hérault Méditerranée ; Véronique Negret vice-présidente Montpellier Méditerranée Métropole ; Thierry Laurent, secrétaire général du recteur de l’Hérault ; Karine Bonacina, directrice régionale de l’Agence de l’Eau RMC ; conseiller régional Sébastien Denaja ; Patrice Lafont, Président du Comité Conchylicole Méditerranéen ; ainsi que directeur du comité régional des pêches et de l’aquaculture Occitanie.