Au total, 27 migrants sont morts vendredi dernier dans le naufrage de deux bateaux en mer Égée, rapporte un garde-côte grec. La semaine se termine ainsi par trois incidents de ce type dans les eaux grecques, qui ont fait 30 victimes.
Les garde-côtes ont récupéré 16 corps, dont celui d’un enfant, et secouru 63 personnes voyageant dans un canot de sauvetage avec 80 passagers près de l’île de Paros. Quelques heures plus tôt, un autre naufrage avait fait 11 morts parmi les premiers migrants voyageant dans un autre bateau, au nord de l’île d’Anticythère. Les survivants, dont 27 enfants, ont été évacués. Les recherches de corps et les opérations de sauvetage se poursuivront, a expliqué un porte-parole des garde-côtes grecs à l’agence AFP, car on ne sait pas combien de personnes voyageaient à bord du navire.
Ces incidents s’ajoutent à ceux de mercredi, lorsqu’au moins trois migrants sont morts après qu’un canoë gonflable a chaviré le long de l’île de Folegandros, également dans le sud de la Grèce. Des dizaines de passagers du bateau sont toujours portés disparus.
L’UNHCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, estime que plus de 2 500 personnes sont mortes ou ont pris la mer pour tenter d’atteindre les côtes européennes entre janvier et novembre de cette année. La semaine dernière, plus de 160 personnes ont fui les eaux méditerranéennes lorsque deux navires non permanents affrétés par des mafias libyennes se consacrent au trafic de personnes vers l’Europe.
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