ALIEN Occitanie est un réseau d’amélioration de la connaissance des espèces marines allochtones, basé sur la surveillance citoyenne. Grâce au plan français Relance, l’Office français de la biodiversité accompagne sa mise en place et son déploiement. C’est une grosse affaire : il s’agit peut-être de s’attendre à des invasions comme celle du crabe bleu.
Plusieurs milliers d’espèces non indigènes (ENI) sont transportées chaque jour par voie maritime. Ces espèces ont des impacts écologiques, économiques et sanitaires négatifs sur les mers, les océans et les côtes. Leur surveillance est donc essentielle pour protéger la biodiversité. De nombreux acteurs sont mobilisés pour mettre en place cette surveillance, évaluer ses effets, améliorer les connaissances et mettre en œuvre des actions sur le terrain.
Coquillages non indigènes
Des rapports récents montrent l’apparition de certaines espèces de poissons très laides : le poisson lapin, les champignons vénéneux et les poissons d’élevage. Un autre rapport scientifique publié récemment catégorise : la circulation des déchets en mer (plastiques, charges, etc.) et pas seulement dans les ballasts des bateaux de transport. Le désormais célèbre « crabe bleu » (en termes de mauvais goût et de goût) en est un excellent exemple.
Le projet ALIEN Occitanie, d’une durée de 3 ans, a pour objectif de fédérer des partenaires travaillant sur cette thématique. Ils sont chargés de développer un suivi participatif avec l’aide de plusieurs structures du réseau Les Sentinelles de la Mer.
Ce système jouera donc un rôle clé dans la détection des espèces, le rapport d’observation, la prévention des introductions et la sensibilisation du grand public.
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Cette action doit permettre la promotion de la participation citoyenne et collective, un rôle essentiel dans la conservation de la biodiversité, et, plus largement, dans le transfert écologique et énergétique.
L’éducation pour améliorer la compréhension des enjeux, donner aux citoyens les moyens d’agir et favoriser une compréhension opérationnelle et quotidienne des enjeux de la biodiversité sont les clés de ce partenariat. Le projet s’inscrit pleinement dans ces objectifs, en se concentrant sur différentes catégories d’acteurs tels que les plongeurs, les promeneurs, les pêcheurs de loisir ou les plaisanciers. Grâce à cette mobilisation collaborative, des formations et des outils de communication destinés à différents publics pourront voir le jour, pour informer le plus grand nombre sur cet enjeu environnemental émergent.
Toute personne souhaitant participer à la démarche et partager ses observations peut s’en rapprocher Sentinelles de la Mer ou CPIE nd Bassin de Thau.